23 avril 2019

Temps de lecture : 2 min

Vous êtes pourri de talent Jules Milhau !

S’emparer des Ménines de Velasquez en y introduisant des poissons, immortaliser à l’encre de chine des méduses en les jetant sur du papier, saisir les silhouettes laissées par la pluie sur un mur et créer des toreros à l’aquarelle sur un carnet. Jules Milhau, 18 ans, élevé dans la région Nîmoise présente jusqu’au 25 mai ses œuvres à la galerie Anne Clergue, à Arles. L’exposition s’intitule Taconeos (le son produit par les talons des danseurs de Flamenco). Il a déjà tout d’un grand.

S’emparer des Ménines de Velasquez en y introduisant des poissons, immortaliser à l’encre de chine des méduses en les jetant sur du papier, saisir les silhouettes laissées par la pluie sur un mur et créer des toreros à l’aquarelle sur un carnet. Jules Milhau, 18 ans, élevé dans la région Nimoise présente jusqu’au 25 mai ses œuvres à la galerie Anne Clergue, à Arles. L’exposition s’intitule Taconeos (le son produit par les talons des danseurs de Flamenco). Il a déjà tout d’un grand.

Jules Milhau est né entre cuisine et pinceaux, entourées de femmes. Sylvia, son arrière-grand-mère peint des Madones du soir au matin. Cilou, son arrière grand-tante, poète, écrivait des livres de cuisine pour ne pas oublier les recettes d’Espagne, d’Italie, d’Algérie, de Corse, de Camargue, sangs mêlés de Méditerranée qui coulent dans les veines de Jules. Sa grand-mère, Anne-Véronique passe naturellement des pinceaux à la cuisine. Son autre grand-mère, Françoise a fait ses études avec les artistes de Supports/Surfaces aux Beaux-Arts de Montpellier avant de rejoindre le groupe Cacharel puis la ville de Nîmes pendant les années folles. Elle y croise les plus grands toreros, et créé un festival de musique du monde.

Il peint depuis l’âge de 3 ans…

Jules Milhau qui peint (comme tous les enfants) depuis l’âge de 3 ans a clairement quelque chose en plus. Encouragé dès son plus jeune âge à s’exprimer en toute liberté, sur tous les supports,il attire très vite l’attention de connaisseurs qui l’encouragent.  Ceux qui, pendant l’exposition, se targuent d’y voir un nouveau Jean-Michel Basquiat, manquent d’imagination. Il s’agit là d’un Jules Milhau libre et surdoué qui ose les matières, et  fait confiance à son inspiration, et à sa géographie mentale. Ses sujets, naissent aux détours des corridas, des couleurs chatoyantes, des danses, et du théâtre. Et il ne manque pas de fervents supporters qui croient en lui et le lui disent, comme le souligne Anne Clergue qui l’expose aujourd’hui. Gérard Fromanger lui a soufflé « Continue »,  Lucio Fanti l’a parrainé : « Je suis avec toi ».  Nathalie Rykiel l’a écrit: « Je vous le dis, je vous le signe, Vous êtes pourri de talent, Croyez en vous, Je crois en vous ».

Jusqu’au 25 mai à la galerie Anne Clergue, à Arles

Ses œuvres sont, pendant un mois encore, vives, libres, en mouvement à découvrir à la galerie Anne Clergue à Arles. Sachez simplement que si l’envie d’acheter l’une de ses peintures ou dessins, vous prend aux tripes, il est déjà trop tard. Tout son travail a été vendu aux amateurs, potentiels collectionneurs et visiteurs d’un soir qui au vernissage ont jeté leur dévolu sur ce travail unique, d’une fraicheur et d’une liberté inouie. A découvrir jusqu’au 25 mai.

Ménines

Affiche de l’exposition Taconeos

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