L’éducation et la protection de l’enfant. Sujet prioritaire pour la Fondation pour l’Enfance qui prend la parole une nouvelle fois avec deux films démontrant qu’il y a d’autres voix que la violence pour faire grandir un enfant.
Frapper son enfant, c’est le marquer pour longtemps.
Crier sur son enfant, c’est le marquer pour longtemps.
Humilier son enfant, c’est le marquer pour longtemps.
Une épiphore directe qui va droit au coeur de la préoccupation de la Fondation pour l’Enfance : les violences éducatives se doivent de disparaitre, car au delà de l’enfant et son épanouissement immédiat et légitime, elles touchent l’adulte qu’il deviendra. Un discours élémentaire qui n’est visiblement pas acquis par tous à en croire les preuves scientifiques qui s’accumulent. En collaboration avec l’agence Josiane, la Fondation pour l’Enfance tient tête aux violences éducatives ordinaires à travers une nouvelle campagne frissons où la détresse règne en maîtresse. Une lutte acharnée depuis 41 ans qui se poursuit par le biais de 2 films de 30 secondes mais aussi via un site visant à renforcer la démonstration d’engagement de la fondation et de toutes ses parties prenantes.
Avec ces deux films amplifiés par une bande son qui joue » We Three » du groupe The Ink Spots, l’association met en avant l’impact mental, médical et social durable des gestes et paroles trop souvent considérés comme anodins et/ou » légitimement » liés à une éducation stricte par les parents et institutions. Une nouvelle prise de parole pour l’association qui soulève ici une problématique insidieuse. Parce qu’il n’y a pas que les gestes qui marquent mais aussi les mots -« mais qu’est ce que j’ai fait pour avoir une fille pareille ? », « c’est pas possible t’es vraiment bon à rien », « c’est désespérant, même un gamin de 5 ans ferait mieux »- on en vient à se demander : comment définir et imposer des limites entre éducation stricte, règles, cadre parental et violence verbale/physique? À quel moment la rigidité devient-elle violence ? Un sujet aux contours non-définis qui pose problème.
Un soutien des grands médias et des politiques
Une campagne d’information médiatique diffusée dès le 23 janvier -soutenue gracieusement par les chaînes de télévision du groupe France TV partenaire de l’opération , de LCP, de Canal+, les chaînes de la TNT, Ushuaia TV et Histoire- à laquelle s’associent fermement les députés Maud Petit et François-Michel Lambert, qui font écho au projet de loi visant à abolir la violence éducative ordinaire. Après l’échec du projet de loi sur la fessée censuré par le Conseil constitutionnel rejetant les violences corporelles des parents envers les enfants, pour une raison de forme, et simplifiant l’acte en un « droit de correction », le combat continu.