Nous l’avons -presque- tous appris sur les bancs de l’école grâce à Antoine de Lavoisier : « rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ». Ce principe de physique appliqué à la création conduit à se poser cette question : l’inspiration est-elle donc vraiment originale ? Et d’ailleurs, à force de chercher l’inspiration, finit-on par la trouver ? N’est-ce pas là tout le paradoxe ?
L’inspiration, un état paradoxal ? L’inspiration est en chacun, va et vient. Elle est partout et nulle part en même temps. Dans tout et dans rien. Peut-être est-ce un moment, une évidence qui arrive et qui repart aussitôt une fois consommé, réalisé. Hic et nunc.
Partout et nulle part. On pourrait dire aussi ici et ailleurs. L’inspiration se nourrit de notre quotidien mais aussi de nos lectures, de nous souvenirs, de nos voyages, du partage. Nous apportons aux autres et importons des autres une vision, un savoir-faire, un savoir-être. Tout l’art de la transformation, si chère à Lavoisier, finalement.
C’est sûrement ce que vous trouverez dans chacune des pages de notre nouveau numéro, qui vient tout juste de sortir, au travers des récits, des points de vue ou des réalisations de ceux que nous avons rencontrés et que nous partageons avec vous. D’où ? Où ? Comment ? Pourquoi ? Avec qui ? Créateurs, publicitaires, artistes, romanciers se sont livrés sur ce qui les anime, les trouble, les fait vivre : l’inspiration. Un fait est certain : vous serez bien inspirés de vous abonner et d’ouvrir ce numéro d’INfluencia !