Sébastien Genty, Directeur Général, en charge des stratégies chez DDB Paris annonce le lancement de la deuxième édition des CPS Awards, un prix visant à récompenser les meilleures stratégies pub dont INfluencia est partenaire.
Après une première édition clairement réussie, les CPS Awards annoncent leur 2ème édition. Une compétition pour donner de la valeur et de la visibilité aux stratégies créatives, impactantes et porteuses de sens. La justesse, l’originalité, la rigueur et la capacité inspiratrice : voilà tout le propos.
L’appel à candidatures est donc ouvert jusqu’au 15 janvier 2020 ! Pour s’inscrire, précipitez-vous à partir d’aujourd’hui sur collectifplanningstrategique.com. Et puisque l’aboutissement d’une approche de communication est quasiment toujours un processus itératif qui bénéficie de l’intervention de chacun, le dossier de candidature peut être co-signé par les planneurs, les commerciaux, les créatifs et même les clients.
Dans cette lancée, à partir du 24 octobre, la rubrique Parole de Planning d’INfluencia reprend son rythme ! Chaque semaine, un directeur de création ou un directeur de planning de différentes agences sera interviewé pour répondre à trois nouvelles questions : « À quoi ça sert une bonne stratégie ? C’est quoi une mauvaise stratégie ? D’ou ça vient une bonne stratégie ? ».
En attendant, on fait le point avec Sébastien Genty, et Fondateur du Collectif du Planning Stratégique sur les attentes et ambitions de cette seconde édition !
INfluencia : que retenir de la première édition ?
Sebastien Genty : l’existence même du collectif et du prix. Parler d’exploit serait évidemment très exagéré, mais c’est bien d’avoir réussi collectivement à faire exister ce qui vit depuis des dizaines d’années, en Angleterre ou aux États-Unis. Le soutien de grands partenaires (Le Club des Annonceurs, Google, HEC, Les Echos Le Parisien Média et INfluencia bien-sûr). Le jury incroyable qui a accepté de jouer le jeu pour cette première année : Anne de Maupeou, Luc Wise, Vanessa Vankemmel Seban, Jean-Patrick Chiquiar, Natalie Rastoin, Hubert Blanquefort, Franck Farrugia, Sylvain Thirache, Isabelle Musnik, Clotilde Briard, Anne-Sophie Bayle-Tourtoulou, et Olivier Altmann.
Aussi, le nombre de cas soumis : plus de 60. Je me souviens qu’au début, nous étions un peu tendus sur le fait de ne pas avoir suffisamment de cas. On se disait que si on arrivait à une trentaine, ce serait déjà bien pour une première année. Le nombre d’agences ayant participé, plus de 35. Et puis la course pour fabriquer les pépites à temps. La soirée de remise des prix, très simple et avec beaucoup d’énergie positive. C’est d’ailleurs ce qui m’a globalement marqué autour de cette première année.
Mais ce qu’il faut surtout retenir, c’est le très bon esprit dans lequel tout cela s’est fait. Et puis, une petite fierté, le livre que nous avons édité regroupant l’ensemble des lauréats 2019 a trouvé sa place dans la bibliothèque du Celsa.
IN : 2ème opus, toujours les mêmes intentions ?
S.G. : oui, les intentions restent les mêmes. Il s’agit de récompenser la justesse, l’originalité, la rigueur, la force d’inspiration et les effets de stratégies qui ont permis de faire exister des campagnes, des expériences, des identités, des plateformes de marque. Et cela via un texte de quelques pages (minimum 3-4 pages) au format le plus simple possible (word, voire text edit). Pas de prix spéciaux, et pas de limites de nombres non plus. Simplement 3 catégories, or, argent ou bronze.
IN : si le format reste le même, comment compter vous faire évoluer le jury, les partenaires, les candidatures ?
S.G. : le jury sera renouvelé en grande partie puisque nous avons le plaisir d’accueillir deux nouveaux partenaires, le Celsa et Twitter, et que nous sommes en train de constituer la partie du jury issue du monde des agences. Il nous reste quelques confirmations à obtenir, mais nous pourrons annoncer un très beau jury d’ici quelques semaines.
Nous nous sommes également rapprochés de représentants d’agences media, RP, design et pure player, qui accordent aussi une grande place au planning stratégique. Nous espérons qu’il y aura encore davantage de cas soumis, émanant de ces disciplines.
IN : un message à faire passer aux potentiels candidats ?
S.G. : c’est l’occasion de raconter (hors d’un powerpoint ou d’un keynote) une histoire. Celle des choix qui ont mené à une idée. Une histoire dont on est fier et qui n’a jamais été racontée de cette façon.
IN : une mauvaise stratégie, c’est quoi pour vous ?
S.G. : le champ des possibles est infini ! Tout simplement parce que c’est dur de trouver une bonne stratégie, d’en trouver souvent, et de s’accorder collectivement. On y arrive pas toujours, c’est bien pour cela que ça a de la valeur. Ce qui est certain, c’est que le meilleur moyen d’y arriver c’est de bien commencer. Cela implique d’être très clair et d’accord sur le problème à résoudre. Difficile de trouver la bonne solution sans le bon problème.