Universcience lance la troisième édition de sa résidence à la Cité des Sciences et de l’Industrie
Comment les artistes intègrent-ils les connaissances fondamentales dans leurs recherches et leurs pratiques ? Quel regard portent-ils sur le monde de l’innovation et de la technique ? Comment leur approche nous offre-t-elle une meilleure compréhension du monde ?
Universcience lance la troisième édition de sa résidence art et sciences. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 14 avril 2023. Ce programme, dont le commissaire est Gaël Charbau, offre à l’artiste lauréat la possibilité de présenter son travail au sein de la Galerie, espace de 120 m² situé au niveau 2 de la Cité des sciences et de l’industrie. Il est assorti d’une bourse d’aide à la création d’un montant de 30 000 € HT, intégrant la cession des droits d’exploitation. La lauréate ou le lauréat a par ailleurs accès aux ressources dont dispose la Cité et peut en particulier bénéficier de l’appui des médiateurs scientifiques de l’établissement.
Offrir un lieu où se côtoient art, sciences et techniques donne une nouvelle dimension au projet culturel fondateur de la Cité des sciences et de l’industrie. Acquisitions des premières années ou commandes récentes, intégrées aux expositions permanentes et temporaires ou installées dans les espaces de circulation, les œuvres s’inscrivent dans une démarche réfléchie de convergence entre domaines distincts de la création humaine. En 1984, deux ans avant l’ouverture de la Cité, un fonds permanent est constitué par commandes et achats d’œuvres à des artistes.
Cela se traduit dans l’espace architectural en premier lieu, avec des œuvres monumentales à l’échelle du bâtiment telles l’installation de Souvenir de Monory sur le mur du planétarium, les deux fresques d’ErróLes Savants et Les Ingénieurs pour la bibliothèque, et celle d’Espace nord-ouest de Felice Varini. La collection s’étoffera ensuite d’autres acquisitions dans le cadre d’expositions ou d’aménagements d’espaces, dans et autour de la Cité. Parmi elles, on compte La Clepsydre sonore de Louis Dandrel, 300 000 km/s de Yann Kersalé, Sigma antigravitationnel de Manolis Maridakis ou encore Unda de Jean-Pierre Saint-Roch.
Dès l’ouverture en 1986, s’élabore également une programmation faisant place à l’art sous toutes ses formes, avec des expositions exclusivement artistiques : Des mécaniciens de l’imaginaire en 1987 – qui rassemble des artistes comme Rebecca Horn, Gereon Lepper, Denis Pondruel et Jean Tinguely – jusqu’à L’Art robotique en 2014. En 2016, l’artiste Abdelkader Benchamma, nourri de lectures scientifiques, investit un couloir de la Cité et entraîne les visiteurs dans un tunnel au cœur de la Matière noire.
En 2019, c’est le chorégraphe et plasticien Aurélien Bory qui signe l’œuvre TROBO au sein de l’exposition permanente Robots. La même année, Caroline Corbasson fête les 50 ans des premiers pas sur la Lune, avec une carte blanche laissant libre cours à ses réflexions sur l’espace et les objets cosmiques. Toujours en 2019, l’exposition Grande vitesse ferroviaire fait appel à Jean-Michel Caillebotte, Pierrick Sorin et Joanie Lemercier qui viendront signer des œuvres inédites pour l’occasion. L’histoire continue.
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