14 septembre 2022

Temps de lecture : 1 min

Une commune de Rennes métropole se débarrasse – elle aussi – de la publicité extérieure

Lors du conseil municipal du lundi 12 septembre dernier, les élus ont voté la non-reconduction du marché public sur le réseau de mobiliers urbains d’information à partir de novembre. La commune de Mordelles rejoint ainsi l’agglomération Lyonnaise et tant autres qui se sont déjà attaquées au problème ces derniers mois.

Le torchon brûle entre les villes françaises et la publicité extérieure. Depuis un ou deux ans, on ne compte plus le nombre de municipalité qui ont décidé d’entraver, voir carrément d’interdire, ses dispositifs, à l’image de la guerre menée par la cité Lyonnaise contre les panneaux d’affichages qui « polluent » ses artères, pour reprendre leurs mots. Une bataille qu’elle est sur le point de remporter et dont on vous avait parlé le 5 juillet dernier. Moins important en termes de taille mais pas de motivation, c’est à présent au tour du conseil municipal de Mordelles, commune de Rennes Métropole, de voter en faveur de la non-reconduction de son contrat avec un grand groupe français du secteur. Liée depuis 2013 avec le géant de la publicité JC Decaux, pour ne pas le citer, la commune de Mordelles en Ille-et-Vilaine vient d’annoncer que son marché public qui arrivait à échéance en novembre prochain ne serait pas reconduit. Par conséquence, l’ensemble des panneaux publicitaire disparaîtront de la commune d’ici 2023. Cette décision s’inscrit dans une démarche plus globale réduction de la place de la publicité dans l’espace public entreprise par Rennes métropole.

 

 

« Les publicités présentes sont celles des grandes enseignes et prônent auprès des populations des messages de surconsommation. Avec notre projet politique axé sur la transition, la présence de ces panneaux publicitaires incarnait une incohérence politique », a déclaré dans un communiqué l’adjoint au maire Hervé Pralong. Cette décision ne devrait pas impacter la commune sur le plan financier, JC Decaux ne payant pas de redevance à la commune. Mais en termes de visibilité, la ville s’apprête à perdre les 15 faces qui lui étaient réservées pour afficher le plan de la commune et faire la promotion des événements culturels. Pas de panique : « Un nouveau réseau sera mis en place mais avec des panneaux plus écoresponsables. Nous y travaillons », a rassurée la mairie. Tant que le cirque et les festivals des bouilleurs de crus gardent leurs points de contact avec la population, on est bon.

 

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