4 mars 2022

Temps de lecture : 1 min

« Un journaliste n’est pas un enfant de chœur »*

Triste constat pour la profession : le nombre de cartes de journalistes professionnels actifs attribuées en France a encore baissé en 2021: -0,31%, soit 34075 hommes et femmes exerçant cette noble profession. Ils étaient 37.392 en 2009, année la plus faste !
Edito

Le journalisme attire moins les nouvelles générations et beaucoup quittent ce métier qui les a fait rêver autrefois : conditions de travail pénibles, appauvrissement de l’écriture, mélange de communication et d’information, et aussi trop souvent non-reconnaissance de leur travail par la population.

Alors j’ai envie de dire aux uns et aux autres qu’il ne faut pas baisser les bras et qu’il faut toujours y croire.  Et je voudrais donner un coup de chapeau cette semaine au site français Reflets.info qui a eu accès à distance aux caméras situées dans les voitures de police à Kiev et donc à leurs positions et a alerté les autorités ukrainiennes de ces failles béantes de sécurité. « On s’est dit: « Danger ». Si nous, nous y arrivons, ce n’est pas impossible que les Russes y aient accès également », a raconté un membre de l’équipe à l’AFP.

Engagement et journalisme sont-ils compatibles ? Le débat a toujours existé, mais quand un journaliste peut aider un peuple agressé, n’est-ce pas une belle action dont il peut être fier ? Albert Londres n’avait pas peur de l’affirmer :  « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses»*. Tout est dit.

 

*Albert Londres, Terre d’Ebène (Avant-propos), 1929

 

 

 

 

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