2 décembre 2020

Temps de lecture : 2 min

La troisième main, modèle économique de demain ?

En quelques années, la seconde main est devenue plébiscitée, notamment par la nouvelle génération et bon nombre de marques se lancent dans ce nouveau commerce. Mais les petites marques ont souvent un temps d’avance. Dans la récente étude publiée par Urban Sublime « Transformer la crise en opportunités », Laetitia Faure fondatrice du bureau de tendances analyse les nouvelles formes de vente émergentes. Elle analyse aujourd’hui pour Influencia le concept de la troisième main.

En quelques années, la seconde main est devenue plébiscitée, notamment par la nouvelle génération et bon nombre de marques se lancent dans ce nouveau commerce. Mais les petites marques ont souvent un temps d’avance. Dans la récente étude publiée par Urban Sublime « Transformer la crise en opportunités », Laetitia Faure fondatrice du bureau de tendances analyse les nouvelles formes de vente émergentes. Elle analyse aujourd’hui pour Influencia le concept de la troisième main.

La troisième main, énième concept marketing ? Pas du tout ! Plutôt un surplus de cohérence et une volonté d’aller plus loin dans son modèle éco-responsable. Mélanie Pillaud a fondé La Chambre de Mila, un site e-commerce qui vend des tenues pour enfants, chinées sur Vinted ou issues d’associations de collecte de vêtements. A priori, des vêtements de seconde main donc.

Là où le concept est poussé plus loin qu’à l’accoutumée c’est que le site propose une opération inédite baptisée avec humour : VaTeFaireRecycler. Une fois les vêtements bien utilisés par les enfants, les clients peuvent renvoyer leurs commandes au site, en échange d’un bon d’achat à réutiliser sur la plateforme. Les vêtements récupérés sont soit remis sur le marché, soit transformés en doudous ou lingettes lavables à offrir. Une belle façon de prolonger la vie des vêtements tout en fidélisant les clients grâce aux bons d’achats qui valorisent leur engagement. Et une offre lingettes et peluches créée sans achat de matière première. Un incroyable win-win.

« Vendre la seconde main c’est bien mais si on ne va pas au bout de la démarche ça n’a pas beaucoup de sens, on reste dans un circuit de surconsommation. J’avais envie de bousculer les esprits avec Vatefairerecycler », déclare Mélanie Pillaud. Ici pas de papier de soie pour les envois mais des pochons en lin recyclé. Les cartons ne sont pas encore upcyclés car la fondatrice recherche « un juste équilibre entre les enjeux environnementaux et la satisfaction du client qui doit être agréablement surpris lors de la réception de son colis ». La voie à une nouvelle forme de consommation qui concilie plaisir et responsabilité.

Et une réponse aux aspirations des consommateurs car, d’après les données publiées par Lyst, la France compte parmi les pays européens qui se préoccupent le plus des questions environnementales et éthiques lorsqu’ils recherchent une pièce de prêt-à-porter. La jeune génération a déjà passé le pas : 48% des Millenials achètent déjà de la seconde main en 2020 selon Forbes. La troisième main devrait ouvrir de nombreuses opportunités de fidélisation pour les marques tout en asseyant leur démarche environnementale.

Pour retrouver d’autres articles sur les tendances de fond de Laetitia Faure dans LA Quotidienne INfluencia, cliquez ici

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