Pour cette deuxième édition présidée par Isabelle Musnik et Nicolas Bordas, les jurés* qui, cet été, ont « dévoré » une douzaine d’ouvrages shortlistés, ont débattu sur leurs coups de cœur et préférences. « Entre story-telling et fake news, entre manipulation et impact positif, les 10 ouvrages finalistes de la 2ème édition du Prix du Livre INfluencia ont éclairé la face visible, mais aussi la face cachée de l’influence communicationnelle. Les 10 jurés réunis par Isabelle Musnik cette année avaient chacun leur préférence, mais ont vite convergé vers les trois Prix, unanimement appréciés », explique Nicolas Bordas.
Et après des débats passionnés et passionnants, ils ont finalement décidé de couronner trois ouvrages : « l’emprise du faux » (éditions de l’Observatoire) a donc reçu le Prix INfluencia attribué à Fabrice Fries ; Jean Viard et son livre « La révolution que l’on attendait est arrivée » (édition de l’Aube) s’est vu remettre Le Prix Coup de Cœur du jury. Enfin, Fabrice Bonnifet et Céline Puff Ardichvili, ont reçu le Prix INfluencia -The Good pour « l’entreprise contributive » (paru chez Dunod).
« Le jury a été impressionné par la qualité des ouvrages. Ce deuxième prix récompense des livres différents, écrits sous forme d’essais et d’enquêtes, mais tous s’interrogent sur la société dans laquelle nous vivons, sur ses faiblesses mais aussi ses forces. Les auteurs proposent des solutions et c’est ce qui a séduit les jurés », se félicite Isabelle Musnik. Et elle ajoute : « Le sociologue Jean Viard, dans son récit humaniste, nous dit que la pandémie nous a fait changer d’ère et qu’il est temps de penser à ce que nous ferons après. Et si, grâce à cette crise, on assistait au grand retour des territoires et des lieux, de l’unicité des individus et du sens de la vie ? Et si nous avions basculé dans une nouvelle civilisation numérique et écologique ? De son côté Fabrice Fries apporte son regard de praticien -il dirige l’Agence France Presse– sur la désinformation , ce mal lancinant de plus en plus prégnant dans nos sociétés, il explique que pour mener la lutte contre cet ennemi, il faut bien le connaître, mais il ne s’arrête pas au constat et propose une stratégie de combat ».
Quant au livre de Céline Puff Ardichvili et Fabrice Bonnifet, vainqueur à l’unanimité du Prix Influencia-The Good 2021, « il fait partie de ceux que l’on souhaiterait que tous les professionnels de la communication aient lu, qu’ils soient du côté entreprise ou du côté conseil, souligne Nicolas Bordas. Mais c’est surtout un ouvrage à faire lire très largement autour de soi à tous les niveaux des entreprises, parce que, comme le soulignent les auteurs : « La transformation des entreprises est une question de volonté partagée « ».
L’année dernière, trois ouvrages passionnants avaient été récompensés : « De l’autre côté de la machine » par Aurélie Jean (Éditions de l’Observatoire), qui avait reçu le Prix INfluencia. Mathieu Gallet et son livre « Le nouveau pouvoir de la voix » (Éditions Débats Publics) s’était vu remettre Le Prix Coup de Cœur du jury. Enfin, Patrick Mercier avait remporté Le Prix INfluencia -The Good pour « The power of Benevolence », (Éditions LPM).
*Les membres du jury : Nicolas Bordas, Vice-Président International de TBWA/Worldwide, Chairman de TBWA\Corporate, Directeur pédagogique de l’Executive Master Communication de Sciences Po Paris, et auteur du blog l’Idée qui tue, Assaël Adary, co-fondateur et président de Occurrence et co-auteur du « Communicator », Laurence Bordry, VP Innovation Lab Marketing Global chez Accor et Présidente du Club des Annonceurs, Sébastien Danet, président de INfluencia, Stéphane Delaporte, Directeur Général chez 366 #Communities, Pierre Doncieux, directeur éditorial, Corinne Mrejen, DG chez Groupe Les Echos-Le Parisien, Grégory Pouy analyste culturel, auteur du podcast Vlan et du livre « Insoutenable Paradis », et Anne Thévenet-Abitbol, Directrice Prospective et Nouveaux Concepts du Groupe Danone