The Good Company accélère nos battements de cœur pour le Sidaction

Après le remarquable clip tout en rap tout doux offert par Damso et ses dix-sept acolytes musiciens, voici la batterie endiablée d’Arnaud Gavini, filmée par Yvan Attal. Si le clip du rappeur nous enveloppe de douceur, la batterie aux 120 battements par minute répond, elle, par l’énergie des survivors. Des visions qui se complètent et se parlent en bonne intelligence.

Grâce à la recherche, on peut vivre avec le VIH

Vivre avec le VIH aujourd’hui, c’est prendre un traitement quotidien à vie. C’est également faire face à une santé plus fragile, notamment en vieillissant avec un risque élevé de développer des cancers et des maladies cardiovasculaires. Au-delà des défis médicaux, c’est affronter le poids du regard des autres, la peur du jugement et les discriminations qui isolent et blessent. Mettre un terme à l’épidémie, c’est donc aussi s’attaquer aux injustices qui fragilisent le lien social : la stigmatisation, le rejet, l’individualisme ainsi que l’homophobie, la xénophobie et la sérophobie, qui restent des obstacles majeurs à l’accès à la prévention et aux soins.

En 2023, près de 5500 découvertes de séropositivité ont été recensées en France (un chiffre en constante augmentation) et 1,3 million de nouvelles infections ont été comptabilisées dans le monde. Aujourd’hui, 39,9 millions de personnes dans le monde sont séropositives et on ne guérit toujours pas du VIH. Alors c’est en continuant d’aider la recherche que nous pouvons espérer qu’un jour il sera possible de « vivre sans » (campagne d’affichage et réseaux sociaux).

En aidant la recherche, on pourra vivre sans VIH

Aujourd’hui, une personne séropositive sous traitement ne transmet plus le virus et peut jouir d’une vie équivalente à celle d’une personne séronégative : aimer, fonder une famille, construire un avenir. Ces traitements qui permettent de rester en vie existent et les outils de prévention n’ont plus à prouver leur action. Grâce à des années de lutte et d’avancées, des milliers de vies ont pu être sauvées et les personnes vivant avec le VIH aujourd’hui bénéficient de traitements de plus en plus adaptés.

Mais dans cette lutte contre le VIH, le rythme de la vie a été de nombreuses fois à l’arrêt. C’est pour cela que pour la campagne de dons liée au week-end du Sidaction du 21 au 23 mars, Sidaction et The Good Compagny choisissent de montrer ce batteur battant plein de vie, qui est le résultat de 30 ans de recherche, mais qui reste fragile malgré les avancées.

Dans ce film réalisé par Yvan Attal, la pulsation est forte et symbolique, mais la partition reste à écrire en continuant de soutenir la recherche.

La musique spécialement composée et interprétée par Arnaud Gavini, batteur et producteur, qui a accompagné de nombreux artistes comme Juliette Armanet, Alain Souchon, Rover, Aaron, Adam Naas, ou encore Jeanne Added, entre en résonance avec la campagne d’affichage « Vivre sans » visible en affichage et sur les réseaux sociaux tout au long du week-end du Sidaction.