De la low-tech à la high-tech, 2017 promet une année florissante au secteur de l’innovation technologique. L’Internet des Objets a plus la cote que jamais et prend même sa place aux rayon “bébés”, grâce au designer star Yves Béhar. L’Inde qui se digitalise offre un nouveau marché aux marketeurs. La naissance d’un mouvement “civic tech” s’apprête à changer la donne en politique. Pas de doute, en 2017, la tech sera sur toutes les bouches et entre toutes les mains.
Elle est partout autour de nous, dans nos chambres, allumée sur notre table de chevet. Dans la cuisine, nous permettant de griller nos tartines, à l’entrée nous aidant à ôter nos chaussures. La technologie c’est tout ce qui a, à un moment donné, permis de rendre notre quotidien plus facile. Avec le temps, la complexité des tâches à relever, des innovateurs se sont penchés sur des moyens de simplification de plus en plus précis.
Yves Béhar, le designer industriel chouchou de la Silicon Valley, parlait dans un Ted Talk en 2008, de l’importance de créer des objets qui racontent une histoire. Récemment, il vient à nouveau de s’auto-confirmer en mettant sur pied un objet qui va ravir une quantité de mamans : un berceau qui s’agite seul pour apaiser le nourrisson dès qu’il pleure. Il s’agit certes d’un marché de niche, mais avec les natifs du digital, aujourd’hui futurs parents, l’audience est toute faite.
Un marché connecté qui s’ouvre est toujours une bonne nouvelle, et puisque le train est en marche, l’Inde a décidé de monter à bord. Le mouvement “Digital India” lancé par le gouvernement a été soutenu par Facebook et Microsoft. Les deux corporations ont permis d’apporter une connection à 500 000 villages à travers le pays. Toucher le marché indien, c’est atteindre une cible de plus d’un milliard de potentiels consommateurs. A bon entendeur…
Au rayon “tech”, il y a aussi ceux qui s’inquiètent de la rigidité des institutions politiques établies et de la déconnexion des représentants publics par rapport aux citoyens. Afin de répondre aux challenges actuels et de booster l’innovation, Anne Hidalgo a annoncé l’ouverture d’un Civic Hall de 1000 m2 au cœur de Paris. Ce lieu spectaculaire jouerait le rôle d’une agora, tandis que des innovateurs apporteraient des solutions inédites aux problèmes soulevés.
Stig est une application française de consultation citoyenne. Ici, on rédige sa problématique ou sa solution depuis son smartphone. Elle est ensuite approuvée au pourcentage par les autres utilisateurs et partagée. Stig compte déjà plus de 10 000 utilisateurs actifs et les avis positifs sont nombreux. Civocracy est une plateforme qui permet non seulement de comprendre les enjeux de nos villes, mais également d’y fixer des priorités. Selon le degré de priorisation des utilisateurs, ceux-ci peuvent rapidement se hisser au rang de priorités pour les institutions publiques qui sont à l’écoute! Ici encore, les témoignages sont élogieux. Enfin, Cap Collectif s’auto-proclame “générateur d’intelligence collective”. La start-up française élabore des plateformes citoyennes digitales pour permettre l’échange d’idées et d’initiatives. Leurs clients sont nombreux et vont du Ministère des Affaires Étrangères à la Fédération des Industries Nautiques. Leurs maîtres mots : Transparence, participation et collaboration. Pour les marques, il sera essentiel de comprendre ce qui anime les consommateurs, voire même, de penser à montrer son soutien dans des actions citoyennes locales ?
Chez J. Walter Thomson Paris, nous pensons que 2017 sera une année riche pour redécouvrir et approfondir les bénéfices multiples apportés par les innovations technologiques. Pour les marques, il sera trivial d’être un acteur actif de cette transition. Parcourez notre rapport complet pour découvrir toutes nos analyses des tendances marketing à venir.
