INfluencia : Votre coup de cœur ?
Sophie Guérinet : Mon coup de cœur va à une troupe de théâtre nommée les Sea Girls, composée de trois chanteuses et comédiennes exceptionnelles. Elles revendiquent un Music-Hall hybride, fantasque, grinçant et libre, et viennent de monter un spectacle remarquable intitulé « Dérapage. ». Pourquoi ce coup de cœur ? Parce que ces artistes, face à l’absurdité du monde, ont choisi l’humour comme arme. Pour moi, l’humour permet d’aborder de nombreux sujets. Lorsque des événements incroyables se produisent, on peut se résigner, se révolter, ou utiliser l’humour pour raconter une histoire et transmettre un message de manière plus douce et accessible.
J’ai exploré le Japon non pas en tant que simple visiteuse, mais comme si j’y habitais
Isabel Kurata : Mon coup de cœur, c’est le Japon. J’ai eu la chance de m’y rendre en décembre dernier. Ce n’était pas ma première visite ; j’y étais déjà allée plusieurs fois, et j’y ai même vécu pendant quatre mois en 1996 dans le cadre de mes études, à une époque où le pays était encore assez fermé et mystérieux. De plus, j’ai épousé un homme d’origine japonaise. En 2013, j’y suis retournée avec son père, qui est japonais, et j’ai découvert en fait de nombreuses similitudes entre sa famille et la mienne. Récemment, j’ai fait un troisième voyage pour rendre visite à mon fils, qui s’est installé là-bas. Cette fois, j’ai exploré le Japon non pas en tant que simple visiteuse, mais comme si j’y habitais. En trente ans, le pays a considérablement évolué, et j’ai été conquise par ce mélange étonnant de tradition et de modernité.
IN. : Et votre coup de colère ?
S.G : Il est contre le « je veux tout maintenant », l’instantanéité. On vit dans un monde où on ne peut plus attendre, discuter, désirer. Je ne suis pas forcément adepte de la slow life mais cette impatience me rend folle d’abord parce j’apprécie de prendre mon temps, m’asseoir, lire un bon bouquin, discuter. J’aime bien cette frustration. Je pense que la vie, c’est fait d’attentes, de frustrations, de dialogues, de joies de découvrir quelque chose de nouveau, de rencontres…
Pour une idéaliste comme moi, le mensonge dans notre société est insupportable
I.K. : Mon coup de colère, c’est le mensonge qui devient OK dans notre société, voire considéré comme une vérité. La série « La Fièvre » sur Canal+, inspirée du livre « Le Monde d’hier » de Stefan Zweig**, décrit parfaitement notre époque : la folie et l’instantanéité des réseaux sociaux, la manipulation des masses, et comment une idée taboue peut devenir acceptable, entrer dans le langage courant et influencer les mœurs. C’est ce que fait Trump aux États-Unis, mais il n’est pas le seul. Pour une idéaliste comme moi, c’est insupportable.
Quand notre professeur est décédé, nous avons eu l’impression de perdre un père
IN. : La personne qui vous a le plus marquée dans votre vie ?
S.G : C’est Monsieur Nuez, mon professeur principal qui nous a enseigné toutes les matières du primaire jusqu’à la fin du secondaire. Nous étions dans une école un peu particulière à Chatou, puisqu’il s’agissait d’une école Steiner-Waldorf *** Monsieur Nuez était très bienveillant et à l’écoute. Il est allé bien au-delà de sa mission de professeur en nous enseignant la solidarité, l’empathie et le goût de la lecture. Chaque année, il nous offrait un livre qu’il dédicaçait en fonction de nos personnalités. Il nous a transmis bien plus que les simples compétences de lecture, d’écriture et de calcul.
Il a créé une classe extrêmement solidaire et a été présent à tous nos moments importants, comme mon mariage. Il nous a unis et continuera, je pense, à nous unir jusqu’à la fin de nos vies. En 1994, nous avons décidé de nous réunir tous les dix ans. Malheureusement, il est décédé en 2023, et cela a été très dur pour nous tous, car nous avons eu l’impression de perdre un père. En novembre 2024, tous les anciens élèves se sont retrouvés, une trentaine, pour honorer sa mémoire.
Dans notre famille, nous avons l’habitude de créer des « dictionnaires amoureux ». Par exemple, lorsque nous partons en voyage, chacun choisit des mots et les décrit ensuite. Pour célébrer Monsieur Nuez, en novembre dernier, nous avons offert à sa femme un dictionnaire amoureux de notre enfance, écrit à 25 ou 30 mains, où chacun choisissait un mot et racontait des anecdotes.
Tout le monde attendait Koffi Annan. Il est arrivé, nous a vues, s’est arrêté, a reculé pour nous demander de nos nouvelles et nous serrer la main ! À nous !
I.K. : Nous avons eu la chance de rencontrer Koffi Annan (ndlr : ancien secrétaire général des Nations Unies, Prix Nobel en 2001 et décédé en 2018). Je vous parle un peu de boulot, mais cela va bien au-delà. Nous avions organisé sa venue à Cannes en 2009 pour la présentation de la campagne « Tck tck tck, Time for Climate Justice » (ndlr :la première pétition musicale mondiale réunissant plus de 50 artistes de renom). Tout avait été planifié de manière très professionnelle : heure d’arrivée, rencontres, lieux, gardes du corps, etc. Puis est arrivé ce monsieur, dont l’humanité transcendait le personnage. Quand il vous disait bonjour, il ne se contentait pas de vous saluer ; il vous transmettait son énergie.
C’était un homme avec qui j’ai échangé quelques mots à deux reprises : une fois à Cannes et une autre à Paris. À Cannes, nous le recevions, et j’ai pu passer un peu plus de temps avec lui. Je me souviens qu’après le déjeuner que nous avions organisé, il est parti avec sa femme. Je lui ai demandé s’il souhaitait que quelqu’un l’accompagne à son hôtel ou si nous devions appeler un taxi. Il m’a répondu : « Non, je vais marcher sur la Croisette. » « Mais Monsieur Annan, êtes-vous sûr ? Vous êtes quand même assez reconnaissable ». Il était d’une modestie incroyable, avec beaucoup d’humour, une finesse remarquable, une énergie formidable, un respect pour tout le monde, et surtout une présence marquante dans son regard et son toucher. Je me souviens encore aujourd’hui de la poignée de main de ce petit monsieur, empreinte de générosité, qui enveloppait les gens autour de lui.
Brad Pitt ne m’a pas calculée
Quelques mois plus tard, nous l’avons revu lors du lancement officiel de la campagne à Paris en octobre. Il y avait la Maire de Paris et de nombreuses personnalités importantes. Avec Sophie, nous étions à l’entrée. Tout le monde l’attendait. Il est arrivé, nous a vues, s’est arrêté, a reculé pour nous demander de nos nouvelles et nous serrer la main ! À nous ! C’était surréaliste.
Après j’ai aussi rencontré Brad Pitt à Davos. C’était pas mal aussi, mais quand même beaucoup plus décevant (rires). Et moins humain : il ne m’a pas calculée. En même temps il arrivait avec Angelina Jolie, très enceinte mais lumineuse (nouveaux rires) …
IN. : Votre rêve d’enfant ou si c’était à refaire
S.G et I.K : si c’était à refaire, franchement nous ferions exactement la même chose
I.K. : Mon rêve d’enfant était de devenir une grande voyageuse, une aventurière qui ferait le tour du monde en bateau et traverserait les États-Unis en Harley. D’une certaine façon, l’aventure a bel et bien été au rendez-vous. Aujourd’hui, je suis fière de vous annoncer qu’à partir du 8 février 2025 (ndlr : date de l’interview), j’aurai visité 50 pays. Ma vie est une aventure pleine de rebondissements, même si ma vie personnelle est plutôt plan-plan. En revanche, ma vie professionnelle est une véritable aventure avec Act, aux côtés de ma sœur et de mon père, Hervé de Clerck, fondateur d’AdForum et « Dream Leader » d’ACT Responsible, ainsi que toutes les merveilleuses personnes qui nous entourent.
Je suis capable d’être au restaurant et d’imaginer la vie de la personne assise au bout de la salle, en créant toute une histoire autour d’elle
S.G. : Il y a une chose que j’ai envie de faire depuis des années et que je ferai peut-être un jour : écrire, car cela m’amuse. J’ai des millions de petites histoires dans mon ordinateur. J’aime observer les autres. Je suis capable d’être au restaurant et d’imaginer la vie de la personne assise là-bas, au bout de la salle, en créant toute une histoire autour d’elle. La nuit, quand nous sommes en voiture, je regarde les appartements aux fenêtres ouvertes et je ne m’intéresse pas tant à la décoration qu’à la façon dont vivent les gens, ce qu’ils se disent. Mes enfants se moquent toujours de moi parce que je leur dis : « Là, tu vois, il s’est produit ça et il va se passer ça. » Bien sûr, ils savent que ce n’est pas vrai, mais c’est comme ça, c’est mon imagination qui s’emballe.
Au début, après trois minutes de course à pied, je me disais que j’allais mourir, mais petit à petit, j’y suis arrivée.
IN. : Votre plus grande réussite ? (pas professionnelle)
S. G. : Ma plus grande réussite a été de courir un semi-marathon. Je ne suis ni sportive ni athlétique, et je ne l’ai jamais été. J’ai même été dispensée de sport à l’école tellement j’étais nulle. Je ne sais pas comment j’ai obtenu mon bac, car il y avait une épreuve sportive à l’époque. Je crois que j’ai couru les yeux fermés pendant une épreuve de fond pendant 20 minutes, tellement je détestais courir.
Puis, pendant le confinement, mon mari a décidé de se mettre à la course à pied. Ne trouvant pas sympa de le laisser courir seul, je l’ai accompagné. Au début, après trois minutes, je me disais que j’allais mourir, mais petit à petit, j’y suis arrivée. Depuis, je fais des semi-marathons.
Je ne sais plus combien j’en ai fait, mais je n’aime toujours pas courir. Je ne sais pas pourquoi je le fais. Je pense qu’en fait c’est quelque chose de familial. Mon mari et ma fille sont des marathoniens, alors on court un peu en famille. C’est un moment pour se retrouver et cela me permet de visiter des pays, car ils s’inscrivent à des marathons. Je vérifie néanmoins toujours qu’il y a des semi-marathons. Nous sommes ainsi allés à Amsterdam, Lisbonne, au Canada, à Londres…
« J’arrivais des coulisses en criant : ‘Citoyens, citoyens, la preuve est faite d’une grande friponnerie’ »
I.K. : Ma plus grande réussite a été de monter sur scène et d’interpréter Fabre d’Églantine à l’âge de 14 ou 15 ans, alors que j’étais incapable de dire un mot devant qui que ce soit. J’étais tétanisée, car lorsque j’étais petite, j’avais un problème d’ouïe et j’étais maladivement timide. Quand quelqu’un entrait, je me cachais sous la table. Mais dans notre école, nous devions jouer une pièce de théâtre. Nous avons représenté « Danton et Robespierre », et je jouais donc Fabre d’Églantine. J’arrivais des coulisses en criant : « Citoyens, citoyens, la preuve est faite d’une grande friponnerie, la Compagnie des Indes est corrompue par d’anciens membres de la Convention ! ». Vous voyez, je me souviens encore de ma première tirade ! Nous avons donné trois représentations.
Ne pas avoir réussi à maîtriser l’orthographe m’a bloquée partout
IN. : Votre plus grand échec ? (idem)
I.K. : C’est de ne pas savoir écrire sans faire de fautes d’orthographe. Même la lecture est un échec pour moi. Dans la dyslexie, il y a certes des aspects positifs : un cerveau qui permet de réfléchir différemment, par exemple. Mais ne pas avoir réussi à maîtriser l’orthographe m’a bloquée partout et tout le temps dans la vie.
Aujourd’hui, c’est moins compliqué grâce aux nombreux outils qui permettent de contourner ces difficultés, et cela ne m’a pas empêché de réaliser plein de choses. Mais j’adorerais pouvoir dévorer des livres, encore et encore. Je ne sais pas si c’est un échec, mais c’est une blessure, une tristesse.
S.G. : Mon plus grand échec est de n’avoir jamais réussi à jouer d’un instrument. J’aurais adoré pouvoir jouer du piano et de la guitare. Dans notre école, il y avait beaucoup d’activités artistiques, notamment un orchestre. Ils ont vraiment essayé de nous apprendre la musique, à lire une partition et à jouer du piano, etc. J’avais vraiment envie d’y arriver, mais je n’ai ni la patience, ni l’oreille, ni suffisamment l’envie. J’ai pris des cours de piano, mais je suis nulle. Chanter n’est pas non plus mon truc.
Je le regrette un peu, car je ne peux pas transmettre cette compétence et je trouve que la musique est tellement conviviale. Moi qui aime tant faire la fête et partager avec les autres…
IN. : Un moment décisif dans votre vie
I.K. et S.G : C’est le 11 septembre. Il a changé notre vie. Il y a eu une vie avant et une vie après pour le monde entier. Mais il y a eu aussi vraiment une vie avant et une vie après pour nous. Cela nous a rassemblés et nous a conduits vers cette aventure que nous vivons ensemble depuis.
I.K. : A l’époque, nous étions séparées. Sophie était à New York. J’étais à Paris et venais de quitter papa et maman au téléphone, qui étaient arrivés la veille au soir à New York. Ils habitaient dans des appartements situés au pied des Tours. Il était 8h30 pour eux. J’avais raccroché, pris la voiture et j’étais avec mon mari dans le tunnel de la Défense. Mon beau-père nous appelle et nous dit : « Avez-vous vu ce qui s’est passé ? ». Je n’étais pas au courant. J’ai essayé d’appeler mes parents, impossible bien sûr de les joindre. Impossible aussi de contacter Sophie ou son mari.
S.G : Nous habitions dans une banlieue dortoir du Trade Center. J’avais déposé les enfants à l’école le matin. Nous avons reçu un coup de téléphone de la police qui nous a expliqué qu’elle fermait l’école, qui devenait un « safe haven » : « Rien ne sera diffusé à l’intérieur, pas de télévision, pas de radio. Personne ne saura ce qui se passe. Vous pouvez venir chercher votre enfant, mais il ne pourra pas revenir. » La majorité des parents des enfants de cette école travaillaient en effet au World Trade Center !
Cela a été très dur. Nous avons essayé de nous organiser par quartier pour savoir si nous avions des nouvelles des uns et des autres. Quand j’en parle, j’ai encore des frissons. J’ai vécu dans une ville fantôme. Les gens partaient ailleurs. Car ce qu’on ne sait pas, c’est qu’au-delà des immeubles effondrés, tous ceux qui tenaient debout étaient totalement contaminés à cause de l’air conditionné Nous avons perdu des amis. J’habitais à côté de l’église et il y avait sans cesse des messes pour les disparus.
Ma vie là-bas a complètement basculé. Cela faisait environ six ans que je vivais à New York, mais j’ai réalisé que je ne pouvais plus y rester. Je suis rentrée en France en 2003. Et cela a été le début de l’aventure Act avec ma sœur. Nous étions chacune sur un continent différent et c’était chouette de se retrouver.
L’important, c’est le voyage, pas la destination
IN. : Un mentor
S.G. : Évidemment, Hervé de Clerck. C’est forcément lui, car il a été notre « dream leader » dans le travail, mais avant cela, il est notre père dans la vie. Il reste un mentor aujourd’hui, que nous admirons, car il est absolument extraordinaire. Il a cette capacité à nous inspirer, que ce soit professionnellement ou personnellement, à rassembler et à pousser les gens à aller plus loin, à prendre des risques, à toujours rechercher le mieux. Cela vaut pour nous, ses filles, mais aussi pour ses petits-enfants, ses frères, ses sœurs, et les personnes qu’il rencontre dans le cadre professionnel.
IK. : Il est dur comme mentor, et comme père aussi. Il est exigeant avec lui-même et, par conséquent avec ceux qui l’entourent. Ce n’est jamais assez bien, ça peut toujours être mieux. C’est un peu pénible quand on travaille avec lui ou quand on vit avec lui, il faut le dire (rires).
J’ai un autre mentor, un peu plus lointain : Christo. Pour mes 18 ans, une amie m’a offert un poster de cet artiste représentant un projet sur les Tours Jumelles qu’il n’a jamais réalisé. Depuis, je suis allée voir « The Gates » à Central Park, à New York, « The Floating Piers » en Italie, l’emballage de l’Arc de Triomphe, etc. J’ai plusieurs reproductions de ses œuvres dans ma maison.
Ce qui m’attire chez lui, c’est cette folie éphémère, le fait de sortir des conventions. Même si c’est compliqué, il se bat parfois pendant des années pour réaliser son œuvre et l’offrir au monde. Je l’admire aussi pour cela. Pour lui, ce qui est important, c’est le rêve. Et tant pis si on ne va pas jusqu’au bout ! En ce sens, il ressemble à Hervé (ndlr : Hervé de Clerck) qui nous a toujours dit : « L’important, c’est le voyage, pas la destination. »
IN. : Quel compositeur ou quelle œuvre musicale emmèneriez-vous sur une île déserte ?
I.K. : Pour moi, c’est assez simple. J’emmènerais l’œuvre musicale de mon fils, Charlie Kurata, qui est compositeur de musique électronique. J’ai ma playlist personnelle intitulée « Charlie’s Time », composée des morceaux que je préfère et qui me font voyager avec lui. Je le remercie du fond du cœur d’être devenu ce musicien accompli, malgré les difficultés de la vie qui ne vous orientent pas toujours vers ce genre de métier. Il a cru en lui dès l’âge de 15 ans. La musique, c’est sa vie. Et je le lui rappelle constamment quand les choses deviennent un peu difficiles, car c’est un métier qui n’est pas facile.
S.G. : Ce serait de la musique classique : sans doute le Boléro de Ravel. C’est une œuvre magnifique qui transporte. Et c’est aussi un morceau de notre vie. Nous avons passé un été en Bretagne avec nos parents et tous les matins nous écoutions le Boléro.
* l’Hôtel Littéraire Le Swann, situé au cœur du quartier historiquement proustien de la plaine Monceau et de Saint- Augustin, présente une collection d’œuvres originales sur l’écrivain ainsi que des pièces de haute couture, des photographies, des tableaux, des sculptures. Notre interviewé(e) pose à côté d’une sculpture de Pascale Loisel représentant bien sûr l’auteur d’ « À la recherche du temps perdu »
**ndlr : voici ce que disait S. Zweig : « Peu à peu, il devint impossible d’échanger avec quiconque une parole raisonnable, les plus pacifiques, les plus débonnaires, étaient enivrés par les vapeurs de sang, des amis que j’avais toujours connus comme des individualistes déterminés s’étaient transformés du jour au lendemain en patriotes fanatiques. Toutes les conversations se terminaient par de grossières accusations, il ne restait dès lors qu’une chose à faire, se replier sur soi-même et se taire aussi longtemps que durerait la fièvre. »
***ndlr : La pédagogie Waldorf prend en compte les spécificités de chacun.. Des activités manuelles (jardinage, cuisine, apprentissage par les travaux manuels…) et artistiques (cours de théâtre, sculpture, peinture…) alternent avec les matières plus théoriques et intellectuelles de façon à ce que chacun puisse trouver sa place et développer ses talents.
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L’actualité
ACT Responsible (Advertising Community Together) est une initiative née après les événements du 11 septembre 2001. Depuis près de 25 ans, elle mobilise le secteur publicitaire autour de son rôle sociétal et de son pouvoir d’inspirer des comportements plus justes et plus respectueux de l’humain et de la planète.
L’association vient de publier son ACT Good Report 2025, en partenariat avec WARC, mettant à l’honneur les campagnes les plus impactantes de l’année pour le bien commun.
Elle présentera également, comme chaque année, les meilleures campagnes engagées lors des Cannes Lions, à travers son exposition « Act with Courage », qui se tiendra dans le Palais des Festivals du 16 au 20 juin. L’occasion de réaffirmer les valeurs fondatrices du mouvement : inspiration créative, responsabilité du secteur, collaboration inclusive, intégrité et respect.
Un vote du public sera lancé début juin sur act-responsible.org pour élire les campagnes les plus marquantes