Qui dirait non devant la possibilité de payer moins cher un produit ou un service ou d’obtenir des avantages ? Le consommateur (y compris les jeunes) l’a bien compris qui continue de plébisciter les offres promotionnelles. Encore faut-il que celles-ci ne soient pas trop complexes et qu’elles procurent du plaisir.
Certains marketeurs pensent qu’il est moins noble ou moins ambitieux de faire de la pro- motion. C’est renier la bouche qui les nourrit. La promotion est un outil marketing tactique destiné à accélérer ponctuellement l’achat d’un produit ou d’un service. La suite logique de la promotion est la fidélisation qui a pour vocation de faire re-consommer ou d’augmenter le taux d’acquisition du consommateur. Les deux sont à intégrer dans une suite vertueuse, sinon la promotion serait perverse, puisqu’elle ne ferait qu’inventer en permanence le seul recrutement de client. Il serait dommage de mettre en place des actions de recrutement sans s’intéresser à fidéliser ce nouveau consommateur.
Les consommateurs préfèrent l’avantage financier direct, notamment sur les achats du quotidien. Dans ce cas, l’efficacité pro- motionnelle est directement liée à l’avantage financier. Ils sont également sensibles à toutes les actions promotionnelles qui font appel au plaisir, à l’entertainment (échantillonnage, dégustation de produit au point de vente, test de produits, jeux). Il y a encore beaucoup de choses à inventer pour renforcer le rôle de la promotion. Il s’agit pour les marques et les enseignes de trouver de nouvelles mécaniques jamais encore proposées et qui feront qu’il y a un « avant » et un « après » comme ce fut le cas avec les opérations » la clé Renault « , ou » le bouchon Perrier » (« Bullez jusqu’à l’an 2000 ») ou encore » la pâte en or » de Lustucru.