19 mai 2016

Temps de lecture : 2 min

Sneakairs : la basket de navigation par GPS

Une basket connectée pour ne plus jamais se perdre et aller droit au but lors d’une virée touristique. C’est le pari que tente de relever Easyjet avec sa #Sneakairs.

Une basket connectée pour ne plus jamais se perdre et aller droit au but lors d’une virée touristique. C’est le pari que tente de relever Easyjet avec sa #Sneakairs.

Si votre sens de l’orientation est proche du néant malgré un esprit « baroudeur », l’initiative d’EasyJet devrait vous ravir. Le projet ? The Barcelona Street Project. L’idée ? Synchroniser ses baskets avec son smartphone, choisir une destination et se laisser porter par la technologie. Tourner à droite, à gauche, faire demi-tour, arriver à destination… A l’aide des vibrations, la Sneakairs se chargera de vous aiguiller et de vous emmener à bon port. Plus besoin d’avoir les yeux rivés sur votre petit écran, vous pouvez relever la tête, admirer les particularités d’une ville ou éviter les traditionnelles remarques exaspérées au coin d’une rue, carte à la main : « On est déjà passé par là, il y a 10 minutes… ».

Seul hic, vous n’aurez peut-être plus l’occasion d’échanger avec un autochtone et faire semblant de comprendre ses indications. En d’autres termes, la techno simplifie la vie mais peut vous couper de la relation humaine. Evidemment la basket connectée existe déjà, Nike, Adidas voire Xiamo ont tous sorti un modèle… mais seulement pour traquer l’effort et l’analyse. La  » sneakairs  » pousse le concept en offrant un guidage intégré dans la chaussure. On n’est plus uniquement dans les performances et les chiffres mais dans la création d’un vrai service qui passe, malgré la bonne idée,  un peu pour un gadget.

Comment ça marche ?

Grâce à un dispositif électronique intégré sous la semelle, fonctionnant en bluetooth et protégé par une coque en plastique réalisée en 3D, la compagnie aérienne entend bousculer la notion de mobilité lors d’un voyage. Pour l’instant il ne s’agit que d’un prototype et EasyJet challenge l’idée auprès des internautes, car en faisantt du gringue aux jeunes, elle pourrait sophistiquer son concept et voir plus loin. Comme par exemple s’associer avec une marque de streetwear pour optimiser le design de la chaussure et la décliner dans une collection capsule.

Dans l’Oregon, Nike s’est associé avec Portland, sa capitale, pour développer Biketown, une flotte de 1 000 vélos oranges à disposition des citadins. Une première en matière de naming qui devrait donner des idées de collaboration à EasyJet. En revanche, la compagnie ne fait aucune mention des informations enregistrées et sur l’exploitation des données géolocalisées. Mais en voyage, il y a de forte chance qu’« EasyJet te connaisse mieux que ta mère ».

 

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