2 mars 2022

Temps de lecture : 2 min

Sky Cry de Pink Noise confirme que musique et réalité augmentée, ça matche !

Le dernier clip de Pink Noise pour son titre Sky Cry, nous plonge dans un monde peuplé de robots androïdes. Une vision inquiétante du monde, -tout juste-, d'après ? Sans rire, les musiciens ont toujours adoré nous faire oublier notre quotidien tristounet pour nous transporter dans des univers en réalité augmentée pas forcément plus joyeux. Let's cry.

Le métavers est supposé nous faire entrer dans un monde virtuel. Pink Noise a, lui, choisi de faire pénétrer le virtuel dans le monde réel. La vidéo du nouveau single Sky Cry, du groupe de rap d’Atlanta a déjà beaucoup fait parler d’elle. Pendant plus de 5 longues minutes, ce film entièrement tourné en 3D et en images de synthèse nous plonge dans une vision hallucinogène et pour tout dire un rien angoissante du futur. Dans cet univers, les hommes sont remplacés par des robots androïdes. Une foule immense de ces humanoïdes assiste, excitée, à une course de bolides lancés à toute vitesse sur un ovale semblable à ceux utilisés lors des championnats de Nascar et d’IndyCar aux Etats-Unis. Dérapages contrôlés, course entre d’énormes obstacles et immense crash final où le robot termine en pièces détachées éparpillé façon puzzle sur le bitume. Le scénario du clip n’est pas franchement amusant.

Un robot, roi du selfie

Réalisé par Kim Chapiron, –qui a déjà tourné de nombreuses vidéos pour des groupes de rap et plusieurs long-métrages dont La crème de la crème,- ce film a été conçu par le studio d’animation parisien multiprimé Mathematic qui a notamment déjà travaillé sur des clips de The Weeknd, Lil Nas X, Miley Cyrus et Snoop Dogg.

Sur les réseaux sociaux, l’androïde Crashtag, qui figure dans le nouveau clip de Pink Noise, fait déjà le buzz. Sur sa page Instagram qui compte plus de 4600 abonnés, le robot androïde s’affiche aux côtés de nombreuses vedettes comme Jean-Claude Van Damme, Kanye West, Lewis Hamilton, Elon Musk, Jeff Bezos, Tim Cook, Mark Zuckerberg mais aussi Vincent Cassel, Ludivine Sagnier, DJ Snake, Mouloud Achour et… Michel Houellebecq.

Un filtre en AR

Pour tenter d’attirer les internautes dans cet univers, les créatifs d’Atomic Digital Design ont créé un filtre sur mesure qui reprend les codes de la vidéo. L’expérience en réalité augmentée démarre par un signal sonore qui annonce le départ de la course. Au tout début, seules les lunettes de Crashtag sont superposées au visage de l’utilisateur. Teintées en noir avec des éléments scintillants, elles adoptent un look plutôt futuriste. Puis apparaissent progressivement les autres pièces de métal qui composent le casque du cyborg. Devant son écran, le fan peut ainsi se transformer le temps de quelques secondes en humanoïde. Disponible sur Instagram, cette expérience a déjà été testée par plusieurs influenceurs comme @miss_serbiaa@fukay1070 et @idirazougli.

Des clips à 360°, en veux-tu, en voilà…

Les musiciens ont toujours cherché à utiliser les nouvelles technologies dans leurs clips. Le célèbre concert de Daft Punk, Alive 2007, a été reconstitué l’année dernière grâce à la réalité augmentée. Cette expérience de 1H22 nous permet de redécouvrir certains des meilleurs mix du duo français le plus célèbre de la musique électronique. Le clip de Saturnz, interprété par le groupe britannique Gorillaz, nous fait vivre une expérience à 360 degrés. Un mouvement de souris nous permet de tourner le regard tour à tour dans un wagon de train, dans un bus VIP et dans une maison hantée. Ce film a déjà été visionné plus de 25,5 millions de fois sur YouTube. Le clip du remix de The Weeknd et Eminem, intitulé The Hills, joue aussi la carte du 360°. La technique est la même pour le titre Kids de OneRepublic et le morceau Shots d’Imagine Dragons. La vidéo du groupe de hip hop Américain Run The JewelsCrown, mérite, elle aussi, d’être regardée. Le concert de Travis Scott sur Fortnite sur le jeu vidéo Fortnite est également resté dans toutes les mémoires. Cette surenchère d’effets spéciaux ne chercherait-elle pas à masquer la pauvreté de certaines mélodies et l’indigence de nombreuses paroles ? Le débat est ouvert…

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