4 septembre 2022

Temps de lecture : 1 min

Shrinkflation, cheapflation sont des mots qui vont si bien ensemble…

Tandis que Foodwatch dénonce la technique commerciale qui consiste pour les industriels à réduire le poids ou la quantité de ses produits tout en augmentant leur prix, vous, vous apercevez que vous n'en avez plus pour votre argent en achetant vos chaussons aux pommes, votre litre d'eau ou vos fleurs.  Schrinkflation et cheapflation, notre nouveau quotidien.  

Vous l’aurez peut-être noté, en achetant vos viennoiseries chez votre boulanger, croissants, pains au chocolat, chaussons aux pommes & co ont comme… rétréci… Idem chez votre fleuriste, où le bouquet de fleurs à 45 euros où vous en aviez pour votre argent, fait peine à voir… Quant au poisson que vous achetez au marché n’en parlons pas… Parce que ce sont vos détaillants, vos petits commerçants vous passez (momentanément) l’éponge, ils n’y sont pour rien, vous dites-vous…

L’association Foodwatch, elle, veille au grain et s’est intéressée aux industriels qui pratiquent actuellement la « shrinkflation » (du verbe rétrécir), technique commerciale consistant à réduire la quantité de produits dans vos boites de chocolats Les Pyrénées au lait de Lindt, par exemple (de 30 à 24 bouchées, tandis que son prix bondit de 30% depuis 2020. Idem chez Salvetat, dont Danone a réduit la taille des bouteilles à 1 litre, tandis que son prix grimpe de 5% à Intermarché

Commencez également à vous habituer à la cheapflation, qui consiste, elle, à réduire les matières premières d’un produit laitier (par exemple) et dont la composition s’appauvrit au point de devoir porter un autre nom. « La crème glacée » devient ainsi « le dessert glacé » précise Foodwatch

Allez plus loin avec Influencia

the good newsletter

LES FORMATIONS INFLUENCIA

les abonnements Influencia