Décidément, les entrepreneurs français dans le secteur du sous-vêtement ont de la ressource en matière de communication et font du « made in France » une arme redoutable. Illustration avec La Bobette.
Depuis quelques jours, la marque de culottes française et artistique, La Bobette invite sa communauté à poser devant l’objectif à l’occasion d’un jeu concours. Attention, pas question de réaliser son plus beau « duck face » ou de tomber dans le cliché vu du selfie. La griffe veut un peu plus d’audace, d’impertinence, de légèreté et de sensualité. Le principe ? S’adonner au plaisir du… selfesse. Une idée déclinée dans une vidéo d’un peu plus de deux minutes. Le résultat devrait vous faire sourire. Au programme, deux amies vont se lancer dans une course effrénée à la photo parfaite et certains échanges sont savoureux : « Tu ne trouves pas que j’ai un maxi boule, un truc genre chanteuse RnB ? ». Une campagne conçue par l’artiste, Marion Dupas, avec l’aide du studio créatif, Frenzy Paris.
D’un côté, on retrouve un personnage un poil narcissique, persuadée d’avoir un » bonda » d’enfer et qui n’hésite pas à multiplier les poses improbables pour soigner son personal branding. De l’autre, il y a cette amie « bonne pâte » qui va finalement prendre un malin plaisir à jouer les photographes. Au milieu, un personnage lunaire qui rajoute au caractère incongru de la situation. Derrière ce numéro d’équilibriste, la réalisation est soignée et le combo musique et animation permet de jouer sur les ambiances. Idéal pour capter notre attention et découvrir l’univers de la marque : « Cette campagne a une vraie dimension humoristique et on souhaitait tourner en dérision ce culte de l’image, cette course à la perfection. On veut vraiment parler aux gens de manière authentique et mettre en avant notre passion pour la culotte », précise Julia Jais, cofondatrice de La Bobette. Pour participer, vous avez jusqu’au 7 décembre pour poster votre plus joli selfesse sur Instagram en taguant La Bobette et en utilisant les hashtags #labobette ou #selfesse. Les trois plus créatifs recevront une « culotte chef-d’œuvre ». Et comme le souligne si bien le site : « Bonne chance jolis culs ! ».
Culotte de prestige
L’obsession des deux comparses ? Faire une marque de culotte de » prestige, originale et qui transforme un accessoire anodin en plaisir quotidien ». Les culottes, confectionnées et imprimées en France, sont dessinées par des artistes et apportent un côté unique et poétique aux modèles. Pour 35 euros, à vous le modèle Mandala ou encore l’Inattendu. Avec des centaines unités écoulées depuis le début de l’aventure, La Bobette va aussi s’attaquer au soutien-gorge, maillots de bain et compte bien multiplier les collaborations artistiques. Si vous êtes illustrateurs, graphistes ou encore designers, c’est à vous de jouer.
Fondé en 2015 par Pauline Guyau et Julia Jais, La Bobette est avant tout le fruit d’un coup de foudre amical et d’un constat implacable. « Avec Pauline, on s’est rencontré complètement par hasard à Montréal alors qu’on avait fréquenté le même lycée à Paris. Le courant est tout de suite passé et au fil de notre amitié, on a mené une réflexion sur les culottes qui selon nous manquait d’originalité, de réflexion sur les motifs ou encore d’élaboration sur les matières. De son côté, Pauline commençait déjà à customiser des culottes pour ses amies ou ses proches. En rentrant en France, on a décidé de créer Bobette, qui veut dire culotte en québécois », se rappelle Julia Jais. Avec Le Slip Français, Au Poil ou encore Damoiseaux… La marque perpétue le savoir-faire « made in France » dans le secteur du sous-vêtement et le défi selfesse prouve que nos compatriotes ont de la ressource pour exister, se mettre en avant et marquer les consciences. Pourvu que ça dure !