Vous savez ce que c’est, dans un groupe, une classe, une famille, il y a toujours celui ou celle auquel on demande invariablement « d’écrire le discours » des 50 ans de Tata Lili… celui du 2ème mariage de Fred et Bibi… Cette personne c’est moi. Et aujourd’hui, alors que personne ne m’a rien demandé (juré, craché), il est 7 heures de mat, et je suis entrain de songer à tous ces gens qui depuis cinq ans font partie de ma vie. A moins que ce ne soit l’inverse. Isabelle Musnik, la fondatrice combative et réjouissante d’INfluencia, que l’on surnomme Mary Poppins (que va-t-elle sortir de sa besace, cette fois), Emmanuelle Prache que j’ai connue alors qu’elle s’occupait de la promo de Stratégies et qui était entrée naturellement dans le club très fermé des journalistes « très agités » (anagramme dudit hebdo)…parce qu’on la faisait marrer et elle aussi… Sébastien Danet cet ancien grand boss de Publicis Media qui s’est pointé un beau jour au Cannes Lions avec son tote bag sur l’épaule, son costard un peu chaud pour la saison, afin de rencontrer les équipes d’INfluencia qu’il venait de racheter en partie… (Combien de pourcents, au fait ? susurrait-on mauvaises, sur la Croisette)
De notre côté, ça bavassait sévère : « Va-t-il tenir, nous supporter, s’entendre avec Isa, nous virer ? Que va-t-il faire d’INfluencia ? De la news, de la revue…
C’était avant l’irruption de la covid, au 7 rue Piccini que nous nous retrouvions.
Et puis chacun a pris ses marques. Ce grand gars, Danet, donc, plutôt affable, qui, nous apportait du pain de chez Bells (boite dans laquelle il avait investi). Qui nous fournissait en café en grains parce qu’il trafiquait dans l’or noir. Qui régulièrement nous invitait à boire un verre dans son Café du Marché, à Saint Germain des Prés, -qui organisait des dîners thématiques avec sa fille Ella-, savait décidément comment nous « enjoyer »… C’était avant l’irruption de la covid, au 7 rue Piccini que nous nous retrouvions. Les équipes d’INfluencia, « les filles » de Prache Event, celles de My Event Network créé par Emmanuelle Prache et Xavier Dordor (au fait, Bon anniv l’artiste!), les garçons de la petite ruche Activcom, gérée par Frédéric Reynaud (fils de son père, Jean-Jacques). Et j’avoue, une certaine joie de vivre et du champagne à gogo. Oui c’était joyeux, vu ce qui nous attendait. La Covid et ses confinements, ses zoom parties.etc.
parce que Sébastien aurait quand même voulu être un artiste, il créait le désormais incontournable, INfluencia Café
3 ans sont passés depuis ce p…de virus. Et cela n’a pas empêché le flegmatique capitaine de faire évoluer de fond en comble la maquette d’INfluencia sous les yeux d’Isabelle et des miens, agacés, « il est vraiment obsédé par le business et la tech ». De créer The Good, -une newsletter et son corollaire papier qu’ Emilie Kovacs continue de mettre au coeur de la communauté RSE en France. De lancer Minted avec le vibrionnant orateur et technophile Nicolas Jaimes. Enfin, parce que Sébastien aurait quand même voulu être un artiste, il créait le désormais incontournable, INfluencia Café, où tel un Jimmy Fallon à la française, il interroge et moque ses guests en toute décontraction.
My Event Network, c’est ce media transversal qui recense tous les événements de France et de… France.
Aujourd’hui Sébastien Danet nous a prévenus : « on n’est pas encore cotés au Cac 40 mais je voulais tout de même vous annoncer que My Event Network nous rejoint », en nous regroupant dans le bureau ovale… Pardon, dans la salle de réunion du rez de chaussée du 32 avenue Pierre Grenier, chez Horyzon Média à Boulogne. My Event Network, c’est ce media transversal qui recense tous les événements de France et de… France. Sorte de catalogue irraisonné de ce business qui n’a jamais mis la clé sous la porte et qui s’est si bien adapté à la virtuose virtualité.
Aujourd’hui nous sommes une vingtaine à râler parce que Boulogne c’est loin de tout… (Loin de tout… c’est à dire ? ) Le télétravail est entré dans les mœurs comme dans du beurre, mais pas tous les jours, parce que vous le savez mieux que nous, « sans les autres, on n’est rien ».