24 février 2023

Temps de lecture : 1 min

« Sans faits, il n’y a pas de vérité, sans vérité, il n’y a pas de confiance »

La première conférence mondiale dédiée à la crise de l’information en ligne vient de se tenir à Paris sous l’égide de l’UNESCO. Et quand on voit l’amplification de la désinformation et des complotismes, il était vraiment plus que temps…
Edito

L’idée de cette conférence qui a rassemblé 4300 participants : discuter de « principes mondiaux pour la régulation des plateformes numériques, afin d’améliorer la fiabilité des informations et de protéger la liberté d’expression et les droits de l’homme ». Trop d’initiatives de régulation sont en effet menées individuellement, chaque pays travaillant dans son coin. Résultat : elles sont vouées à l’échec, soulignait avec justesse la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay. Il était donc indispensable d’essayer d’agir – enfin – sur le plan mondial.

« Les mensonges se répandent plus vite que les faits. Pour une raison ou une autre, les faits sont vraiment ennuyeux. Les mensonges, surtout lorsqu’ils sont empreints de peur, de colère, de haine, de tribalisme – « nous » contre « eux » – se répandent. Ils mettent le feu aux poudres », a déclaré lors de cette conférence la journaliste et lauréate du prix Nobel de la paix 2021, Maria Ressa. Et elle avertit : « Sans faits, il n’y a pas de vérité, sans vérité, il n’y a pas de confiance ». Si seulement ceux et celles qui croient aveuglément les réseaux sociaux pouvaient l’écouter…

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