Nos sociétés, de plus en plus individualistes, ont renforcé notre envie d’appartenir à cette élite, avec l’entreprise comme possible marchepied et le développement personnel comme nouvelle religion. La course, sans limite, aux Hauts Potentiels était lancée !
Et, trônant au sommet de la chaîne alimentaire, notre sentiment de supériorité était tel, que point n’a été besoin, jamais, de qualifier l’intelligence… d’humaine.
Jusqu’à aujourd’hui !
Avec l’intelligence artificielle, qui occupe désormais tous les débats et s’impose de manière si évidente dans notre quotidien, l’humanité – livrée aux fantasmes et à la peur – semble ne plus savoir comment définir sa singularité, sauf en comparaison ou en opposition à la machine. Tristes temps alors même que nous avons la paternité de cet outil.
A bien y réfléchir, cette rupture fondamentale (car c’en est une, indéniablement) est pourtant une formidable opportunité de se poser, enfin, pour proposer de nouvelles lectures moins cartésiennes, pour ne pas dire sensibles, de l’intelligence humaine et de puiser pour cela dans de multiples sources d’inspiration, au premier rang desquelles le vivant, certes éprouvé mais toujours tellement signifiant.
Alors quand Sébastien Danet & Charlotte Bricard d’INfluencia m’ont offert l’opportunité de solliciter un collectif d’experts et de personnalités pour esquisser une réponse plurielle à ce questionnement, j’ai su que je pourrais enrichir ce qui, pour moi, est le commandement premier de l’intelligence humaine, posé en son temps par le grand Victor Hugo :
« Savoir, penser, rêver : tout est là ! ».
Que cette lecture vous soit inspirante en tous points, comme elle le fut pour moi.