C’est la question qu’on peut légitimement se poser au regard des récentes avancées dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la robotique « domestique ». Depuis toujours, l’Homme fantasme de créer une espèce d’humanoïdes façonnés à son image. Au-delà du mythe, que peut-on réellement attendre d’une cohabitation entre l’homme et la machine dans les années à venir ? Ce sera l’une des grandes interrogations posée lors de l’événement Maddy Keynote dont INfluencia est partenaire.
Depuis plusieurs décennies, et particulièrement ces dernières années, le progrès technique porte la robotique vers des niveaux de développement et de complexité insoupçonnés. Ainsi, selon le syndicat de la robotique (SYROBO), le marché de la robotique à usage personnel et professionnel pourrait atteindre les 35 milliards de dollars de chiffre d’affaire d’ici la fin 2015 avec des perspectives de croissance vertigineuses dans les prochaines années. Par ailleurs, le Syrobo estime que 31 millions de robots pourraient être vendus dans le monde rien qu’entre 2014 et 2017, soit l’équivalent de la moitié de la population française ! En fonction du regard qu’on porte sur les perspectives liées aux progrès de l’intelligence artificielle, ces chiffres peuvent êtres perçus comme une bonne ou une mauvaise nouvelle. Quoi qu’il en soit, le monde futuriste décrit dans le film I-Robot n’est peut-être pas si éloigné que ça de notre réalité future… Il sera alors grand temps de repenser aux fameuses Lois de la Robotique imaginées par Isaac Asimov dans sa nouvelle intitulée Robot Dreams.
Mais quels sont ces acteurs qui, dans l’ombre de leurs laboratoires de recherche, chamboulent ce secteur en plein développement ? On sait que Google, par exemple, toujours à l’avant-garde en termes d’innovation, rachète depuis trois ans une myriade de sociétés spécialisées dans la robotique. Ce fût notamment le cas de Boston Dynamics en 2013, une acquisition qui doit permettre au géant de Montain View de créer « Atlas », l’aide domestique bipède le plus perfectionné au monde. Et il faut bien l’avouer, les premiers résultat sont bluffants : le robot est parfaitement stable et sa démarche ressemble terriblement à celle d’un humain lambda. Et ce n’est pas tout : Atlas est aussi intelligent et très intuitif, ce qui laisse présager de belles perspectives pour l’avenir. Autre cas avec Aldebaran Robotics, une société fondée en 2005 par Bruno Masonnier, un visionnaire du milieu que beaucoup croyaient alors fou. Pourtant, après un rachat par le japonais Soft Bank et le succès planétaire de Nao, le petit robot de compagnie bienveillant, Pepper, a récemment battu des records de vente (avec notamment un pic à 1000 unités écoulées/minute). Véritable « ami » de synthèse, Pepper sait lire vos émotions, analyser votre comportement et apprendre à votre contact… Mieux encore : il peut tenir une conversation entière !
Non seulement ces projets futuristes sont bien réels, mais surtout ils sont de plus en plus accessibles au grand public. Blue Frog Robotics prévoit, par exemple, de commercialiser Buddy aux alentours de 750 dollars, l’homologue de Pepper et Atlas développé grâce à une campagne de crowdfunding. Et que dire de Meccano et de son Meccanoid G15 KS livré en kit et à monter soi-même pour la modique somme de 199 euros ? Il y a de fortes chances qu’on le retrouve au pied du sapin, cet hiver…
Pour en savoir plus sur #MaddyKeynote et y participer ciquez ici !