Dur dur de se lever à la Merinos… Nos compatriotes sortent difficilement du lit et ne rêvent que de grasse matinée…
64 % des Français pratiquent le « snooze » (fonction rappel de sonnerie) selon une étude sur le sommeil commandée par le spécialiste de la santé connectée Withings. D’après ces résultats nos compatriotes cumulent près de quatre mois de leur vie à appuyer sur le bouton snooze de leur réveil. C’est sans doute le manque de sommeil et une mauvaise expérience du réveil qui les laisse dans un état second au réveil.
La « grasse » matinée, un rêve national ?
57 % des Français admettent rester au lit plus de cinq minutes tous les matins. Cela équivaut à près de deux jours par an par personne et plus de 120 millions de journées cumulées pour le pays, un temps pourtant consacré à mal dormir. Les conclusions de l’étude Withings révèlent que ces quelques minutes grappillées au réveil ne sauvent pas la nuit. Près de 64 % des personnes interrogées se sentent toujours fatiguées après leur nuit de sommeil et seulement 6% s’estiment très en forme. De plus les Français dorment moins de 7 heures par nuit, bien loin des huit heures recommandées par l’OMS.
Donner un nouveau sens à l’expression « réveil en fanfare »
Plus de 8 Français sur 10 déclarent qu’un mauvais réveil peut ruiner leur journée, ce qui, pensent-ils, affecte leur moral (54%), leur concentration (40 %) et leur bien-être (30 %). La moitié des Français pense que la meilleure façon d’améliorer son réveil serait d’éliminer l’alarme pour laisser son horloge biologique les réveiller naturellement.
4 Français sur 10 avouent avoir désiré fracasser leur réveil.
L’étude montre que seulement 30 % des personnes interviewées considèrent le sommeil comme un élément essentiel de leur santé, alors que 34% des Français ont ou envisagent de consulter un médecin pour des troubles du sommeil. Allez, bonne journée quand même…
La rédaction
Visuel : Le sommeil, le rêve de Ségal Creismeas
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