Restons simples !

Engouement pour le DIY, minimalisme parfois jusqu’à l’extrême des applications de partage, modes d’expression basés sur l’émotionnel, sans compter le phénomène selfie… Il semblerait que face à l’évolution constante du numérique et la complexité croissante des nouvelles technologies, la simplicité fasse son grand retour dans une mouvance proche de celle de la « sobriété heureuse », concept né dans la première moitié du XXe siècle contre les excès de la société de consommation. Un engagement qui aujourd’hui vise à simplifier ses usages digitaux pour se recentrer sur des valeurs plus authentiques et communautaires.

Cette tendance peut être mise en perspective de l’overdose de sollicitations des campagnes déployant un storytelling trop sophistiqué et qui, au lieu de multiplier les points de contact avec le consommateur risque plutôt de le perdre dans les méandres du multi-canal. En ramenant les activations à l’échelle humaine, en réduisant les mécanismes au strict minimum ou encore en rendant accessible un outil trop technique, les marques trouvent ici un nouveau défi à relever mais qui pourrait bien leur permettre d’entrer dans une relation plus créative et durable avec leur public.

Sophie Perrier, content manager @ Balistik#Art
Rubrique réalisée en partenariat avec Balistik#Art