15 mai 2019

Temps de lecture : 2 min

Ça reste entre nous…

Pour mon premier édito, j'aurais pu faire un effort, et bien sachez que j'ai fait bien plus... J'ai fait un aveu. Le plus honteux. Ne m'en voulez pas. C'était trop lourd à porter, il fallait que ça sorte au grand jour...

Pour mon premier édito, j’aurais pu faire un effort, et bien sachez que j’ai fait bien plus… J’ai fait un aveu. Le plus honteux. Ne m’en voulez pas. C’était trop lourd à porter, il fallait que ça sorte au grand jour…

Oui je sais c’est moche, chaque soir à 20h45 je regarde Un si grand soleil sur France 2 dans la culpabilité la plus totale… Enfin, surtout quand dans un accès de spontanéité irrépressible, j’en ai fait l’aveu à ma boss Isabelle Musnik. l’intello… Ça m’a échappé, comme un gros secret qui vous brûle la langue… Sur le coup, j’ai cru mourir de honte, et puis lorsque cette amatrice d’opéra et d’histoire m’a avoué à son tour qu’elle regardait parfois des épisodes de Ma sorcière bien aimée sur son Mac en streaming, pour se détendre après une grosse journée de boulot (tous les soirs, donc) alors ça m’a calmée. Non je ne serai pas virée pour faute de goût… Désormais, libérée du regard de mes congénères, je regarde mon feuilleton avec aplomb. Tant pis pour les regards méprisants que me jettent mes enfants lorsque je me précipite toutes affaires cessantes (la quiche surgelée que je glisse dans le four) sur le générique pitoyable de mon soap qui me permet de glisser de la vraie vie à la fiction…

Sauf que. Depuis que les billboards de La banque postale, ouvrent et referment le quart d’heure du feuilletonnant Un si grand soleil, Le « vous avez le droit de regarder un si grand soleil planqué dans votre voiture » émis par une voix à la Philippe Katerine, mon intérêt pour la série a méchamment diminué… Pire ? Mieux ? Maintenant ce sont les billboards que j’attends avec impatience. Le destin de Clara, de Léo, et de Jules, je m’en fous un peu en fait. Oui parce qu’avoir l’aval de ma boss c’est bien, mais être encouragée par la Banque Postale et ses personnages grave loufoques à avoir le droit d’être une midinette, m’a définitivement guérie de la série. Désormais, ce sont les billboards que je regarde et non plus la série. Hélas, un coup de fil à l’agence m’a immédiatement fixée : « il n’y que deux billboads différents »,  » Mais, si vous voulez on vous envoie les 13 spots publicitiares sur une clé USB … J’ai dit OUI.

Allez plus loin avec Influencia

the good newsletter

LES FORMATIONS INFLUENCIA

les abonnements Influencia