La question commence à se poser… C’est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle… Car cela veut dire que le continent est en pleine croissance et commence à se poser certaines questions qui n’étaient pas du tout dans l’air du temps il y a encore 5 ans…
Cette question que beaucoup d’écologistes et ONG se posent vient d’être reprise par l’OMS dans une campagne web baptisée « Breathe Life ». A travers une plateforme interactive, ce dispositif, invite les personnes à s’informer sur le niveau de pollution des grands centres urbains africains. Par exemple, on apprend qu’une ville côtière comme Dakar a un niveau de pollution 3, 4 fois supérieur aux normes autorisées… Quant aux grandes villes du Nigeria, les taux de pollution sont parfois 5 à 6 fois supérieurs…
C’est le type d’opération qui fait réfléchir car à quel point les niveaux de pollution de l’air sont-ils alarmants en Afrique ? Quels sont les pays les plus exposés ? Quelles sont les sources et les facteurs d’une telle pollution ? Quelles sont les causes et les facteurs spécifiques au continent africain ? Les réponses à ces questions sont sérieusement entravées par un cruel manque de données, de même que des législations lacunaires dans les pays concernés. L’Afrique du Sud est actuellement le seul pays du continent à développer des normes pour la qualité de l’air fixées par une législation spécifique. Pour les autres, ils possèdent soit des normes, soit des lois, et pour certains rien du tout.
Il va falloir commencer sérieusement à sensibiliser les populations sur ce problème majeur qui va toucher tous les grands centres économiques. Et éviter de reproduire une situation similaire à la Chine et à l’Inde. Et c’est là que les marques et les agences de pub peuvent travailler en développant des axes de communication engagés autour d’un vrai péril pour les Africains. On compte sur vous !