10 janvier 2018

Temps de lecture : 1 min

« Résiste… »

Souvenez-vous : dans une interview en 2011 au quotidien suisse « La Tribune de Genève », Francis Gurry, directeur général de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi), une agence de l'ONU basée à Genève prophétisait : « dans quelques années, il n'y aura plus de journaux imprimés tels qu'on les connaît aujourd'hui. C'est une évolution, ce n'est ni bien ni mal, il y a des études qui annoncent leur disparition pour 2040, aux États-Unis ce serait pour 2017».

Souvenez-vous : dans une interview en 2011 au quotidien suisse « La Tribune de Genève », Francis Gurry, directeur général de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi), une agence de l’ONU basée à Genève prophétisait : « dans quelques années, il n’y aura plus de journaux imprimés tels qu’on les connaît aujourd’hui. C’est une évolution, ce n’est ni bien ni mal, il y a des études qui annoncent leur disparition pour 2040, aux États-Unis ce serait pour 2017 ».

Sept ans plus tard, qu’en est-il ? Eh bien, n’en déplaise aux Cassandre, la presse fait heureusement de la résistance. C’est tout au moins le cas en France. Certes des médias ont vu le jour uniquement sur le net ou sur les réseaux sociaux et d’autres vont en faire autant. Mais la fin de l’année 2017 a vu naître ou renaître plusieurs titres papier dont l’hebdo chrétien féminin « Aime »  et « Le Nouveau Magazine Littéraire ». Et l’année 2018 s’annonce riche en créations. Tout d’abord, le 11 janvier le trimestriel « Contre-terrorisme » par Mohamed Sifaoui, Guy Konopnicki et Michel Taubman, puis le lendemain l’hebdomadaire bien nommé « l’Ebdo », lancé par Laurent Baccaria et Patrick de Saint-Exupéry (les papas du trimestriel « XXI »). Et en mars, ce sera au tour de l’hebdo générationnel « Vraiment », lancé par un trio de trentenaires. Et la liste n’est pas terminée.

Même aux États-Unis, on constate un regain d’intérêt pour la presse, en un an selon Reuters, on est passé de 9 à 16% d’Américains qui acceptent de payer pour la lire sur Internet. Chez les 25/34 ans, le pourcentage a même grimpé de 8 à 20%. Alors payante ou gratuite, non la presse n’est pas morte. Et en ce début 2018, c’est le vœu que nous faisons.

Toute l’équipe d’INfluencia en profite pour souhaiter une très bonne année à ses lecteurs. Vive la presse ! Vive 2018 !

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