Payer sans sortir son portefeuille, voilà une commodité de consommateur que les avancées technologiques commencent à rendre concrète. Depuis plusieurs mois, INfluencia porte une attention particulière sur un phénomène qui très vite, va modifier nos comportements d’achat dans notre quotidien de citoyen connecté de la tête aux pieds. En facilitant nos transactions, les nouveaux systèmes de paiement intelligents offrent à l’achat une spontanéité historique en le délestant de ses moindres contrariétés. Le costume Power Suit s’inscrit dans cette tendance invitée à rapidement s’incruster dans notre vie de tous les jours.
L’avenir du moyen de paiement ?
Dire que le champ d’action éclectique de la fringue intelligente lui assure son succès créatif présent et sa réussite commerciale future, ne serait-il qu’un doux euphémisme ? Ses possibilités technologiques sont immenses et variées, comme le constatait INfluencia en décembre dernier. Après le paiement avec le visage du Finlandais Uniqul et celui par la gestuelle des mains du nord-Américain Secret Handshake, l’Australien Power Suit propose lui le paiement avec la manche de son costume.
Ordonnancé par la banque Heritage, taillé au Japon par MJ Bale avec de la laine de mérinos, le costard intelligent est équipé de la même puce NFC (communication en champ proche) que la Visa payWave, permettant donc d’entériner la transaction sans contact avec la carte de crédit. Intégrée dans la manche du Power Suit, elle permet de payer simplement en passant son poignet près du terminal, à la seule condition que le montant de l’achat soit inférieur à 70 euros.
A ce jour le projet a déjà développé douze prototypes, tous vendus aux clients d’Heritage Bank. Le dernier est carrément parti à 342 euros dans une enchère sur eBay. Si le modèle économique de ce marché de paiement sans contact via une puce intégrée dans le vêtement constitue sans conteste une mine d’or, Power Suit décide pour l’instant de reverser tous ses fonds à une association australienne de lutte contre l’autisme, 4 ASD Kids.
Benjamin Adler / @BenjaminAdlerLA
Rubrique réalisée en partenariat avec Publicis ETO