16 mai 2018

Temps de lecture : 1 min

Une publicité authentique, faite pour les Africains et par les Africains

« Si on veut réussir un jour la mondialisation, il ne faut pas singer l’Occident, mais préserver les différences culturelles. Dans un monde de plus en plus globalisé, l’Afrique se doit de préserver ses traditions dans les différents rendez-vous ». Le sociologue Dominique Wolton, présent il y a quelques jours lors de l’African Cristal Festival, n’a pas pour habitude de mâcher ses mots et est parfois critiqué pour son franc-parler.

« Si on veut réussir un jour la mondialisation, il ne faut pas singer l’Occident, mais préserver les différences culturelles. Dans un monde de plus en plus globalisé, l’Afrique se doit de préserver ses traditions dans les différents rendez-vous ». Le sociologue Dominique Wolton, présent il y a quelques jours lors de l’African Cristal Festival, n’a pas pour habitude de mâcher ses mots et est parfois critiqué pour son franc-parler.

Mais cette année les travaux récompensés lors des prix créatifs décernés à Marrakech lui donnent complètement raison et tout particulièrement la campagne nigérienne «prayer warrior (Amin)* » pour l’opérateur Airtel, auréolée du Grand Prix des Cultures Africaines. Une campagne drôle, émouvante et efficace, qui balance entre modernité et tradition authentique. Une campagne faite pour les Africains et par les Africains, comme devraient être toutes les campagnes de publicité africaines. L’objectif étant d’adapter la communication à la vie locale tout en étant ouvert vers l’Occident, afin de répondre aux exigences de cette classe moyenne en pleine émergence qui consomme en masse.

*agence Noah’s Ark Communication

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