Le géant français de la communication Publicis a confirmé mardi 15 avril 2025 ses objectifs annuels, la signature de nouveaux contrats devant lui permettre de compenser l’impact de la dégradation du contexte macroéconomique mondial.
« Grâce au gain de plusieurs comptes significatifs au cours du premier trimestre, le groupe prévoit de compenser l’impact de la détérioration de l’environnement et d’atteindre sa prévision de croissance organique comprise entre +4% et +5% pour l’année 2025 », selon un communiqué.
Publicis a signé douze nouveaux contrats depuis janvier avec des clients comme Coca-Cola en Amérique du Nord, Barilla ou encore Cadillac, comme l’a révélé la presse spécialisée.
Le groupe a fait part d’un revenu net (recettes hors frais refacturables) de 3,5 milliards d’euros au premier trimestre, en hausse de 9,4% par rapport à la même période l’année précédente. L’activité est d’ailleurs en progression dans toutes les régions, avec une bond de 11,4% en Amérique du Nord, une augmentation de 4,3% en Europe, et de 7,5% en Asie-Pacifique, tirée par la Chine. « Nous amorçons l’année 2025 sur une trajectoire record », a commenté Arthur Sadoun, PDG de Publicis, cité dans le communiqué.
L’entreprise a par ailleurs réalisé de nombreuses acquisitions sur les trois premiers mois de l’année. « Nous avons investi un demi-milliard d’euros dans les données, les influenceurs et les médias digitaux », a indiqué M. Sadoun. Publicis a ainsi acquis l’agence média australienne Atomic 212, l’entreprise spécialisée dans l’influence BR Media Group en Amérique latine, l’entreprise américaine Lotame, spécialisée dans la gestion de données, et le groupe canadien Moov AI qui fournit des solutions d’intelligence artificielle (IA).
Le groupe compte poursuivre sur cette lancée, Arthur Sadoun ayant confirmé lors d’un échange avec la presse, l’enveloppe de 800 à 900 millions d’euros sur l’année pour des acquisitions « ciblées » notamment dans le secteur de l’IA et des données, annoncée lors des résultats annuels du groupe en février. « On n’a jamais été aussi solide dans un marché qui a été aussi incertain », a estimé le patron de Publicis.