Pas un événement sans son t-shirt ou son sac en tissu offert. Pas un co-working sans ses sweats brodés du logo des start-up présentes. Pas une association sans sa boutique de vêtements personnalisés. Alors que l’industrie est une des plus polluantes au monde, le textile est devenu l’outil de communication ultime pour les entreprises.
D’après l’étude de la Fédération Française des Professionnels de la Communication par l’Objet, le t-shirt est l’objet publicitaire le plus vendu en Europe. Heureusement, il est possible de communiquer de manière responsable et durable, c’est ce que prône Main Gauche, grossiste et imprimeur textile pour les professionnels.
La communication textile mobilise trois types d’acteurs. Les marques, qui créent des collections textiles prêtes à décorer. Les imprimeurs qui personnalisent les textiles à l’effigie de l’entreprise ou de l’association. Et enfin, le destinataire final qui par son comportement influence le choix des annonceurs. Chaque acteur doit, à son niveau, changer de vision pour convertir l’industrie au Green.
La communication textile sera responsable ou ne sera plus
Face à l’enjeu écologique et à l’importance grandissante des valeurs de l’entreprise dans le choix du consommateur, les marques de textiles à personnaliser s’engagent. Les acteurs historiques se livrent une guerre de certifications pour créer des collections vierges responsables. À l’instar de la marque Stanley/Stella qui mise depuis 2012 sur des collections basées sur la simplicité, respectueuses des Hommes, de l’environnement et des clients. La marque est d’ailleurs la 7ème utilisatrice de coton biologique au monde derrière les poids lourds que sont H&M, Nike ou C&A Global.
Côté imprimeur, le métier aussi évolue. « Nous sommes fiers de personnaliser des textiles qui amorcent le changement dans l’industrie textile, fabriqués de façon plus humaine, plus éthique, plus écologique » explique Alexandre Kosmala, CEO de Main Gauche. Une fierté qui répond aussi aux besoins des annonceurs d’avoir une communication responsable.
Chez Main Gauche par exemple, tous les t-shirts, sweats et autres sacs en tissu proposés à la personnalisation sont certifiés à minima WRAP et Oeko-Tex. C’est à dire que même produits au Bangladesh ou en Inde, les textiles répondent à des critères de qualité sociaux et environnementaux. Il est encore possible d’acheter des t-shirts imprimés à 0,60€ pièce, mais dans quel intérêt ? Le produit est de mauvaise qualité, les conditions de travail des ouvriers sont déplorables et le destinataire final jettera le textile dans les deux jours qui suivent l’événement.
Impression écologique, recyclage et chasse au gaspillage
Le comportement des clients a évolué vers une consommation plus responsable. À force de responsabilisation, ils commandent aujourd’hui uniquement les textiles dont ils ont besoin sans réfléchir à faire du stock qui sera gaspillé. L’entreprise montpelliéraine propose même à ses clients de récupérer les textiles non consommés pour les donner à des associations.
Les textiles sont certifiés bio, les clients oublient la surconsommation, mais il reste une étape pour rendre la communication textile green : l’impression. Chez Main Gauche, les impressions sont écologiques et réalisées en France. La sérigraphie est faite à 80% avec de l’encre à l’eau, le processus d’impression numérique et les fils de broderie sont certifiée GOTS (le plus haut standard de qualité de l’industrie textile) pour sublimer le textile durablement.
Fait notable dans l’industrie textile, Main Gauche est membre de « 1% for the Planet », ce qui signifie que l’entreprise reverse 1% de son chiffre d’affaires à des associations qui oeuvrent pour la sauvegarde de la planète.
Pour Alexandre Kosmala, il est primordial que la communication textile se positionne sur des standards de qualité élevés. Il en va de l’image des clients qui portent tous les jours les polos, sweats ou t-shirts personnalisés par l’entreprise. Une vision qui séduit les plus grandes entreprises françaises et les incite à travailler avec l’atelier Montpelliérain. D’après l’étude du 2FPCO, le prix reste le premier frein à l’achat de communication (82%), loin devant l’absence de certification du textile (3,5%). Un ratio que le secteur doit inverser. La communication textile n’est pas obligatoire. Donc, pensez-la de qualité et responsable, ou ne l’envisagez pas !