INfluencia est heureuse de vous faire partager la synthèse de l’Insight NPA de la semaine et vous propose une offre exclusive en partenariat avec NPA Conseil : -30% sur « Insight NPA » de cette semaine (soit 525 € au lieu de 750 €). Insight NPA est l’outil de veille et d’aide à la décision référent pour les acteurs des marchés médias, Télécoms et Numérique.
Près de 11 milliards de revenus pour le « Major 8 » NPA Conseil des producteurs européens
L’observation confirme l’intuition. Si le rachat d’EndemolShine par Banijay à l’été 2020 en a été la manifestation la plus spectaculaire, le secteur de la production audiovisuelle est bien engagé dans un mouvement de consolidation sans précédent, encore illustré ces tout derniers jours par l’annonce du rachat du producteur australien Australien Beyond International Limited par Banijay, celui du scandinave Anagram par Newen Studio ou encore la création d’All3Media Deutschland Fiction : les huit groupes européens de production étudiés par NPA Conseil totalisent aujourd’hui 400 labels, et ont réalisé un chiffre d’affaires cumulé proche de 11 Mds€ en 2021. Le Royaume-Uni en concentre le tiers, la France le quart, et les Etats-Unis (près de 10 %) complètent le podium. Le reste du monde (Afrique, Amérique du Sud, Asie, Moyen-Orient, Océanie) ne pèse, lui, que pour 5 %. (consulter)
Le « Major 8 NPA des producteurs européens », en cartes et en chiffres (consulter)
Chaînes FAST : Fremantle, producteur pionnier et le plus engagé
Forts des milliers d’heures de programmes dont ils détiennent les droits, les groupes leaders de la production audiovisuelle ne peuvent rester indifférents à l’opportunité que représente la vague montante de l’AVoD et des chaînes FAST. Mais quel modèle choisir : vente de droits ou développement de chaînes propriétaires ? A l’exception de Fremantle, qui s’y est employé dès 2015, la plupart semble encore hésiter sur la meilleure façon de la surfer. (consulter)
L’IPTV soutient le dynamisme de la TV payante en France
A l’occasion de ses 25 ans, l’ACCES, association des chaînes conventionnées éditrices de services, a publié le 10 octobre une étude intitulée « Chaînes et services payants en France : les nouveaux chemins de la croissance ». Réalisée par NPA Conseil avec Dataxis, l’étude rappelle d’abord la place structurante des chaînes thématiques payantes dans le paysage audiovisuel français. Avec un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros en 2021 (hors chaînes Canal+), soit 15 % des revenus de l’audiovisuel français, 83 millions investis dans la production cinématographique et audiovisuelle, 4 537 CDI et 1 920 intermittents, et 22 millions de foyers abonnés, la télévision thématique payante confirme son dynamisme malgré les bouleversements du paysage audiovisuel. (consulter)
Les 25-49 ans, nouveaux poumons de la SVoD
Ainsi que le révélait l’Insight #1057, l’usage de la SVoD par les 15/24 ans a enchaîné au cours de l’été 2022 son sixième trimestre consécutif de baisse, et le nombre des jeunes streamers est revenu de 2 millions par jour, en moyenne, à moins de 1,2 million. Si l’usage des plus de 50 ans a fortement progressé dans l’intervalle (+700 000), il est encore très loin de correspondre à leur poids dans la population. La consommation de la SVoD repose plus que jamais sur les 25-49 ans. (consulter)
PLF 2023 : l’audiovisuel public à l’épreuve des amendements
Les députés examinent en séance publique depuis le 10 octobre le PLF 2023 (projet de loi de finances) déposé le 26 septembre à l’Assemblée nationale. Au total, plus de 1 400 amendements ont été déposés dont plusieurs relatifs à l’audiovisuel public et à son financement. Au 12 octobre, aucun changement majeur n’a été constaté dans le budget alloué à l’audiovisuel public par le texte du gouvernement. L’audition de la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak le 19 octobre pourrait être le catalyseur du débat autour du financement de l’audiovisuel public. (consulter)
Les plateformes pourraient bientôt être tenues responsables des contenus publiés sur internet
La Cour suprême des Etats-Unis a accepté d’instruire le 4 octobre deux affaires opposant Google et Twitter à des familles de victimes des attentats terroristes de Paris. Ces dernières reprochent aux deux géants Internet d’avoir favorisé la radicalisation des terroristes par les contenus diffusés sur leurs plateformes et leurs algorithmes de recommandation. Ces plaignants remettent ainsi en question l’article 230 du Communications Decency Act (1996), un des fondements de la création et du développement de l’internet moderne, selon lequel les fournisseurs et hébergeurs ne peuvent être tenus responsables des propos tenus par les utilisateurs de leur plateforme. Ce principe fondamental applicable aux FAI et aux plateformes a permis le développement de réseaux sociaux créées autour des contenus publiés par les utilisateurs (consulter)
Cartographie des dispositifs de lutte contre le piratage de compétitions sportives en Europe
Au fil du temps, l’évolution des technologies utilisées par les sites pirates vise à élargir l’éventail des contenus auxquelles ils donnent accès. L’introduction du streaming, en particulier, a changé la donne afin d’intégrer les compétitions sportives et, plus largement, l’ensemble des diffusions en direct, et aussi d’améliorer la qualité de restitution proposée aux utilisateurs, et de multiplier les opportunités de monétisation (publicité, mais aussi paiement à l’acte ou par abonnement). Les dispositifs juridiques mis en place pour les combattre doivent s’adapter en conséquence. Tous les Etats ne le font pas au même rythme selon la cartographie établie par NPA Conseil. (consulter)
[INFO NPA] 10 % des 15/34 ans utilisent des solutions d’IPTV pirate
La loi Bachelot « relative à la régulation et à la protection de l’accès aux œuvres culturelles à l’ère numérique » et dont la lutte contre le streaming d’événements sportifs représentait l’un des principaux objectifs, fêtera le 25 octobre son premier anniversaire. Le lendemain, la Commission de la Culture, de l’Education et de la Communication du Sénat a programmé une « table ronde sur le piratage des événements sportifs ». Si l’Arcom met en avant « une action beaucoup plus rapide et plus réactive » depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi, le Baromètre OTT NPA Conseil / Harris Interactive indique que 10 % des 15/34 ans continuent à utiliser l’une au moins des grandes solutions d’IPTV pirate, et que la proportion reste proche de 5 % dans l’ensemble de la population. (consulter)
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