A l’instar des chefs d’Etat qui en 100 jours doivent insuffler à leur mandature des résultats, les directeurs de la communication fraîchement élus connaissent eux-aussi ce compte à rebours. L’agence Weber Shandwick les accompagne …
On considère aisément les 100 premiers jours d’un chef d’Etat comme déterminants mais, bien que moins médiatisés, ceux d’un directeur de la communication le sont tout autant. Pour les aider dans leur prise de fonction, l’agence Weber Shandwick propose un nouveau livre électronique «les 100 premiers jours d’un dircom», réalisé à partir des témoignages des plus grands directeurs de la communication d’entreprises internationales.
En 12 leçons, une liste des principaux challenges à dépasser, et un partage des actions regrettées, on apprend des évidences, pas si évidentes que cela ! Par exemple, la leçon n° 5 recommande « de ne pas critiquer son prédécesseur ». Évident mais pas facile à appliquer ! La leçon n° 10, « d’être ouvert aux surprises ». À condition toutefois qu’elles soient agréables ! La leçon n° 11, peut-être la primordiale, conseille « d’acquérir très vite le respect de son CEO ». L’ensemble est largement étayé par les propos de personnes ayant été confrontées aux difficultés des débuts mais ayant su les vaincre.
Mais si une leçon doit être retenue par tous, c’est la première qui consiste à « être patient ». Plutarque ne disait-il pas déjà « la patience a toujours plus de pouvoir que la force ». ?
Dans une période de crise où les organisations sont malmenées, un faux pas peut se révéler préjudiciable et une carrière brisée avant même d’avoir atteint son paroxysme. Il faut espérer que d’autres fonctions seront un jour abordées, les 100 premiers jours dans un nouveau poste ne sont anodins pour personne….
Régine Frick