Créer une marque qui s’appelle « Le Slip français »… Il fallait le faire et c’est Guillaume Gibault, son fondateur qui revient sur cette naissance sacrément culottée dans le rapport INfluencia/Dagobert sur les marques qui comptent.
INfluencia : quel a été l’élément clé dans le lancement du Slip français ?
Guillaume Gibault : nous avons eu la chance de partir avec un concept simple mais fort. Quand on démarre dans un secteur où il est difficile d’émerger, il est essentiel de créer une marque forte. Il faut être capable de réunir rapidement une communauté pour construire la réputation de la marque sur les réseaux sociaux, dans la presse… Tout le reste ne découle que de cela !
Depuis le début, nous avons opté pour une stratégie de contenus pour vendre des slips mais aussi raconter une histoire autour de la marque. Nous alimentons en permanence notre communauté avec des contenus nouveaux et des opérations qui permettent de faire croître sa notoriété auprès des clients, de la presse, des acheteurs des grands magasins ou des boutiques. Nous sollicitons aussi notre communauté pour nos projets de développement. Le pop-up store ouvert pendant trois semaines à Los Angeles a pu voir le jour grâce à une campagne de crowd-funding. La notoriété est ensuite portée par des leviers classiques du marketing et du retail pour que les produits soient bien positionnés et bien référencés dans les boutiques, ouvrir des corners ou même des boutiques en propre.
IN : vous vous associez souvent avec d’autres marques. Est-ce pour profiter de leur propre notoriété ?
GG : chacun trouve son compte dans ces associations. Nous bénéficions de l’aura de ces marques (Agnès B, Princesse Tam Tam, Claudie Pierlot, Saint James…), qui sont d’ailleurs toutes à des stades différents de leur notoriété. C’est l’occasion, pour elles comme pour nous, de créer des collections événementielles. Pour ces grandes entreprises, il est souvent intéressant de pouvoir s’associer à une marque jeune et au logo made in France.
IN : l’accueil standard de l’entreprise, fondée en 2011, signale que la marque est « spécialiste du slip depuis plus de 60 ans ». Est-ce nécessaire pour une jeune pousse de s’inscrire tout de même dans le temps ?
GG : nous avons l’habitude de nous amuser et de faire des choses sympathiques… C’est évidemment une blague, mais c’est aussi un peu vrai puisque nous travaillons avec des ateliers qui ont tous pas mal d’années dans le métier.
Emma Duchatot
En cliquant sur l’image, découvrez l’intégralité du rapport INfluencia / Dagobert sur » Les Marques qui comptent «