Ceux qui pensent encore que la pornographie est une affaire d’hommes seront privés de long métrage chaque premier samedi du mois. Car s’il est vrai que l’industrie du X s’adressait autrefoisau sexe masculin, les femmes ne sont désormais plus en reste : 82% d’entre elles déclarent en avoir déjà visualisé un, soit plus de 8 sur 10 !
Et pour faire un pied de nez aux idées reçues, Marc Dorcel a demandé à l’Ifop de réaliser une enquête complète sur les goûts et pratiques des Françaises en la matière, un sujet encore trop peu exploré à son goût…
L’étude sort en parallèle du lancement de Dorcelle.com, un webzine spécialement conçu pour les filles avec une centaine de vidéos X amenées au travers de chroniques, interviews, témoignages, et conseils pour pimenter la sexualité de ces dames. Un véritable hymne à la femme « libérée ».
Les révélations de l’Ifop font du remue-ménage et pourraient bien décomplexer les dernières récalcitrantes : le X n’est plus un tabou, d’ailleurs, plus de 8 Françaises sur 10, de 18 ans et plus, déclarent avoir déjà visualisé (entièrement ou non) au moins un film du genre.
Réalisée du 7 au 11 septembre dernier sur un échantillon représentatif de 1101 personnes dont 579 femmes majeures, l’enquête montre que, si elle reste globalement occasionnelle, la consommation de films pornographiques par les femmes prend une proportion significative : 18% d’entre elles en visualisent régulièrement ou de temps en temps.
Plus surprenant, le visionnage de films pour adulte constitue une activité pratiquée autant en couple qu’en solitaire : une Française sur deux en visualise en solo. La femme ne regarde donc plus de scènes pornos uniquement pour faire plaisir à son partenaire avant ou pendant l’acte.
Mais le partenaire masculin garde un rôle d’initiateur : la proportion de femmes exposées au X est deux fois plus importante lorsqu’elles ont eu plusieurs partenaires au cours de leur vie (92% chez celles ayant eu plus de 3 amants) que lorsqu’elles n’en ont eu aucun (42%). En outre, les demoiselles visionnant ce genre de films avec leur partenaire ont une vie sexuelle globalement plus riche que la moyenne : leur proportion est particulièrement élevée chez les femmes ayant plus de 12 rapports sexuels par mois (69%).
Profil type des plus ferventes consommatrices :
des jeunes filles de moins de 25 ans (17%)
des femmes n’ayant pas encore eu de partenaires sexuels (36%)
des cadres supérieures (11%)
des célibataires (7%)
des femmes ou affirmant une part d’homo ou de bisexualité (9%)
Plus intéressant encore, l’Ifop révèle que les Françaises attendent du cinéma pornographique des évolutions en matière de qualité des scénarios (37%), de réalisme des scènes de sexe (35%), et seraient également très attachées à la beauté (35%) et à l’aspect physique naturel des acteurs (40%). Par ailleurs, 79% d’entre elles se montrent très critiques quant au manque de professionnalisme ambiant, et 71% considèrent que la vision véhiculée dans les films X est trop masculine.
Elles expriment en outre un faible intérêt pour les scènes où figurent des pratiques sexuelles spécifiques comme le cunnilingus (17%), la fellation (13%), la sodomie (9%) ou des relations homosexuelles entre hommes (5%) ou entre femmes (11%).
On constate à travers l’enquête que l’importance accordée à chacun de ces éléments est systématiquement plus forte chez les jeunes, les CSP +, les femmes en couple et celles affirmant une part d’homosexualité. La femme, bientôt aux commandes de l’industrie du X ? Si elles sont encore loin de consommer autant que ces messieurs (18% contre 63%), il s’agit en tout cas d’une niche à ne pas négliger…
Consultez l’intégralité de l’étude en téléchargeant le document PDF ci-dessous. Et pour les plus intéressées, Dorcelle.com vous ouvre bientôt ses portes…
Lucie Freulon
Retrouvez l’intégralité du rapport en cliquant sur le lien ci dessous :
rapport-ifop-dorcel.pdf