Alerte au piratage de seins! Depuis 2 semaines, la Grande-Bretagne est en proie à une révolte peu banale. Les poitrines des femmes seraient détournées à leur insu à des fins de propagande…
Que les Anglaises se méfient, une vague de «Boob Hijack» est en train de déferler sur le royaume de sa Gracieuse Majesté. Que faire pour se défendre?
Participer activement à ce mouvement national initié par Coppafeel, une association de lutte contre le cancer du sein, menée par Kristin Hallenga, une jeune femme de 23 ans, elle-même victime de cette maladie.
Le but de cette campagne est bien entendu d’apprendre à déceler d’éventuelles anomalies, mais aussi de renforcer les consultations des jeunes femmes auprès de leur médecin.
La stratégie –très différente de la très belle campagne française lancée récemment par l’Institut Curie se focalise sur une forme de mouvement populaire. La campagne baptisée «Boob Hijack» a pour mission de lancer toute une série d’actes de résistance, en utilisant comme arme principale des autocollants à poser sur des poitrines qu’elles soient de chair ou de pierre…
Le message véhiculé autour du slogan «Join the Révolution» est clair, le participatif est mis à contribution pour la défense de la poitrine féminine… La fibre militante enfouie en nous s’éveille pour servir une cause de manière utile.
Les opérations se multiplient dans le pays, aidées par des actes isolés permettant de générer un écho qui va au-delà de la population féminine. Le petit plus de cette campagne est la contribution de la gent masculine, qui généralement est tenu éloignée de ce type de combat. Et pourtant en tant qu’expert en la matière, le sexe fort a un rôle à jouer concernant «le palpage» qui mène à la détection d’une éventuelle anomalie.
En plus des «stickers» une journée nationale décrétée par l’association a vu le jour. Le 29 octobre a ainsi été l’occasion de sortir dans la rue et manifester son soutien au travers de diverses actions. Du défilé seins nus aux actions de guérillas en tout genre, la journée a été riche en opérations remarquées comme cette demoiselle gainée de cuir qui s’exhibe en direct sur une chaîne qu’on appellera thématique, et qui est piégée par un téléspectateur (vidéo à voir ci-dessus).
Rien de plus efficace pour une marque qu’une forme de soulèvement populaire pour propulser sur le devant de la scène un produit noble. Le participatif a encore de beaux jours devant lui.
Le combat pour des seins en bonne santé ne fait que commencer, enfin du piratage utile…
Gaël Clouzard