L’annonce faite par Twitter il y a deux jours, d’étendre le nombre de signes de ses messages à 280 au lieu de 140 n’en finit pas de faire couler beaucoup de caractères, chacun écrivant ici et là tout le bien – et surtout – le mal qu’il pense de cette révolution menée par l’oiseau bleu.
Le groupe en proie à des difficultés financières et qui cherche des solutions pour se relancer, l’a annoncé sur son blog officiel mardi dernier : « Tenter de caser vos pensées en un seul tweet – on est tous passés par là –, c’est pénible. Nous voulons que tout le monde, partout dans le monde, puisse s’exprimer facilement sur Twitter, alors nous faisons quelque chose de nouveau: nous allons essayer une limite plus grande, 280 caractères ». Le test est pour l’instant restreint à un petit groupe d’utilisateurs.
Beaucoup s’inquiètent avec beaucoup d’humour à l’idée de voir le Commandant en chef de la twittosphère, un certain Donald Trump disposer de davantage d’espace pour, dixit Bernard Pivot : « doubler la longueur de ses âneries et de ses menaces ». Un certain Eric Swalwell immortalise sur la toile d’un tweet amusé « ce moment où @le chef de cabinet de la Maison Blanche, John Kelly a appris la nouvelle des 280 caractères ».
Un autre twitto, Darth Vader prophétise: « voilà à quoi ressemblera un Tweet à 280 caractères »
140 ou 280 signes changeront-ils la face du monde? En tout cas, aux toutes dernières nouvelles, le président des Etats-Unis ne « fera pas partie du groupe test », vient de préciser hier l’un des co-fondateurs de Twitter, Biz Stone. Ouf… nous échapperons peut-être à un incident international.