« Une large majorité de personnes à travers le monde se disent heureuses », c’est ce que révèle l’étude « Ipsos Happiness Index 2025 » réalisée par Ipsos et son partenaire CESI, école d’ingénieurs.
Globalement, 71% des personnes se disent heureuses, contre 29% malheureuses. Cette répartition reflète des disparités en termes de qualité de vie et d’accès aux ressources à travers le monde. En France, la proportion est plus importante avec 73% des Français qui se déclarent heureuses, soit une légère hausse par rapport à l’année précédente (+2 points), mais une baisse significative depuis 2014 (-14 points). Malgré cette diminution, la France reste en tête des pays les plus heureux du G7.
L’étude note des différences selon les tranches d’âges. À l’échelle mondiale, ce sont les baby-boomers qui sont les plus heureux ( plus de 75%) à contrario 32% des membres de la GenX se déclarent malheureux néanmoins 68% de cette génération se disent heureux.
Qualité de vie : les Français moins optimistes que le reste du monde
Alors que 41 % de la population mondiale juge sa qualité de vie actuelle satisfaisante, seuls 30 % des Français partagent cet avis. Et l’avenir ne semble pas les rassurer : à l’échelle mondiale, 53 % des individus s’attendent à une amélioration de leur situation dans les cinq prochaines années, mais en France, seuls 29 % osent cet espoir.
Le bonheur se trouve dans la famille et les liens sociaux
Malgré ce pessimisme ambiant, les Français puisent majoritairement leur bonheur dans leur entourage. La famille et les enfants constituent la principale source de joie pour 47 % d’entre eux. L’amitié est également un facteur clé pour 29 % des sondés, tandis que 27 % mettent en avant le besoin d’amour et de reconnaissance. Le foyer joue aussi un rôle essentiel : pour 26 % des Français, il représente un refuge de sécurité et de réconfort.
La situation financière, premier facteur de malheur
Si la famille est le cœur du bonheur, les finances en sont l’ombre portée. Près d’un Français sur deux (48 %) cite ses difficultés financières comme un facteur majeur de stress. Autre source d’inquiétude : le manque de sens dans la vie, qui affecte 29 % des répondants, suivi par l’instabilité politique et sociale (26 %). La santé mentale et physique pèse aussi lourdement sur le moral des Français : un quart d’entre eux se dit affecté par des troubles tels que l’anxiété, la dépression ou des problèmes de santé limitant leur bien-être quotidien.
L’argent fait-il vraiment le bonheur ?
Si les Français de tous niveaux de revenus désignent les finances comme un facteur de malheur, leur bonheur repose avant tout sur leurs proches. Toutefois, les écarts de satisfaction se creusent selon le niveau de vie : 62 % des personnes aux revenus modestes se disent heureuses, contre 71 % des classes moyennes et 75 % des plus aisés. Un constat qui relance une question éternelle : si l’argent ne fait pas le bonheur, il peut en tout cas y contribuer.