12 novembre 2014

Temps de lecture : 1 min

« Je peux me défendre contre la méchanceté… »

Cela fait 6 ans que Arnaud de Saint Simon, le Directeur général de Psychologies Magazine a décidé de lancer la « journée de la gentillesse ». A l'époque beaucoup, il faut bien le reconnaître, l'ont pris pour un doux dingue au pays de Bisounours, ou de Oui Oui. Et c'est vrai qu'à l'époque personne n'aurait parié sur la pérennité de cette manifestation. Et pourtant aujourd'hui, jeudi 13 novembre, les gentils font de nouveau parler d’eux, avec une nouvelle Journée.

Cela fait 6 ans que Arnaud de Saint Simon, le Directeur général de Psychologies Magazine a décidé de lancer la « journée de la gentillesse ». A l’époque beaucoup, il faut bien le reconnaître, l’ont pris pour un doux dingue au pays de Bisounours, ou de Oui Oui. Et c’est vrai qu’à l’époque personne n’aurait parié sur la pérennité de cette manifestation. Et pourtant aujourd’hui, jeudi 13 novembre, les gentils font de nouveau parler d’eux, avec une nouvelle Journée.

Oh qu’on ne s’y trompe pas, le pari n’est pas gagné dans notre pays même si Matthieu Ricard est très à la mode. La gentillesse n’est toujours pas devenue la grande valeur incontournable de notre société. Mais le mot fait peut-être un peu moins naïf qu’il y a quelques années. En ces temps difficiles nous avons tous besoin d’un peu de bienveillance, d’espoir, d’éthique, de respect des autres et d’écoute.

Mais attention pour ceux qui s’y tromperaient, être gentil ne veut pas dire pour autant accepter de se laisser bouffer, piétiner, asphyxier… Le philosophe Emmanuel Jaffelin, connu pour son pamphlet « Eloge de la gentillesse » a d’ailleurs publié en début d’année un nouvel ouvrage baptisé… « Apologie de la punition » ! Tout un programme. « Je peux me défendre contre la méchanceté, je ne peux pas me défendre contre la gentillesse », disait Pierre Dac. A bon entendeur…

  Isabelle Musnik 

Allez plus loin avec Influencia

the good newsletter

LES FORMATIONS INFLUENCIA

les abonnements Influencia