Une bonne dose d’Intelligence artificielle, une connaissance fine du consommateur et un grand faible pour l’analyse sémantique : tout comme le vendeur humain, LEViA.ai propose des assistants virtuels entrainés pour des scénarios de vente complexes. Explications.
Lorsqu’un visiteur entre dans un point de vente physique, la probabilité pour qu’il en ressorte avec un achat est de 50%.Le commerce on line a beau faire, dire, répéter en boucle que le shopping c’est sur les écrans et sous les doigts agiles que ça se passe, son taux de conversion, -que l’on se tourne vers l’étude Févad ou celle de Wolf and Digital-, est sous les 3%, un chiffre confirmé par le baromètre de la conversion.
Avoir le sens du e-commerce
Vous l’aurez compris, les habitudes des consommateurs ont la vie dure, et l’évolution du retail n’est pas près de s’essouffler, notamment grâce aux avancées effectuées pour mieux divertir et retenir le chaland physique. Alors pour Tatiana Jama et Lara Rouyres, qui s’intéressent depuis plusieurs années à l’innovation, -elles ont successivement lancé Dealissime et Selectionnist, le Shazam de la presse, ce constat les a amenées à s’intéresser cette fois à l’accompagnement du client on line avec la création de l’assistant à la vente virtuel doué en conversation ! Le Levia’s smart selling assistant n’a rien à envier à ses collègues vendeurs en magasin. « Il suffit de transposer les bonnes pratiques de commerce physique vers le e-commerce, en dotant les sites d’une force de vente virtuelle à la hauteur des demandes des visiteurs, acheteurs potentiels, et le volume des ventes devrait immédiatement s’en ressentir », explicite Tatiana Jama. «Il n’est pas normal et surtout très irritant de constater qu’aujourd’hui acheter sur Internet est encore une tannée… à tel point que l’on préfère recourir à son bon vieux téléphone ».
My name is Levia’s smart selling assistant…
« Or si les méthodes de ventes virtuelles en sont encore à leurs balbutiements ou bien ont été négligées, suggère Tatiana Jama, c’est que personne ne s’est iréellement ntéressé de près à l’expérience d’achat et la subit sans aller plus loin ». Dont acte, cette dernière, qui par ailleurs pilote le groupe de travail « Accélération du financement de l’entrepreneuriat féminin dans le numérique » et Laura Rouyres qui quant à elle, est vice-présidente de France Digitale, ont transposé les bonnes pratiques de commerce physique vers le e-commerce, en dotant des sites d’une force de vente virtuelle à la hauteur des demandes des visiteurs, acheteurs potentiels. L’engin s’appelle Levia’s smart selling assistant. « Répond aux questions complexes de recherche trois fois plus rapidement qu’ un moteur de recherche et informe avec la même précision qu’un vendeur en point de vente », indique Laura Rouyres.
Galaf, Jennyfer, Leclerc en sont…
Afin de mener à bien leur solution Levia’s smart selling assistant, les deux jeunes femmes ont tout d’abord testé le système conversationnel avec Les Galeries Lafayette qui grâce au vendeur virtuel (son petit nom est Théophile) propose désormais un moteur de recommandation shopping intelligent agrémenté d’une expérience client interactive répondant en temps réel aux principales questions des internautes. D’autres leur ont emboîté le pas. Jennyfer, Cdiscount ou encore Leclerc sont désormais dotées de ce super conseiller. Quid si les questions des clients deviennent tordues ou sophistiquées ? « Tout naturellement, ces personnes sont redirigées vers un vendeur tout à fait réel cette fois ». conclut Tatiana Jama.