Oui je l’avoue, et je n’ai pas honte de le proclamer, je suis papier-maniaque. Et à chaque fois que sort un document qui démontre la force du papier à l’ère du numérique, je me réjouis haut et fort.
L’étude révélée cette semaine, commanditée par Two Sides et qui a interviewé 10 700 personnes dans 10 pays, révèle en effet une vraie préférence et une réelle confiance des consommateurs vis à vis du papier et de l’imprimé, en dépit des 2 460 000 contenus partagés sur Facebook et des 277 000 tweets postés chaque minute à travers le monde.
Ainsi en France, 85% préfèrent lire un livre sur papier, et 62 % font davantage confiance aux actualités des journaux papier (62%) plutôt qu’à celles lues sur les réseaux sociaux. Au Royaume-Uni, 78% privilégient les magazines en version imprimée, et en Allemagne, 75% préfèrent les journaux papier. Aux États-Unis,73% jugent qu’il est plus agréable de lire un magazine papier que son équivalent numérisé.
Mais patatrac, au moment où cette étude réconfortante est publiée, apparaît un article du Monde qui fait froid dans le dos, titré « la mémoire dans la peau », racontant comment en Suède de plus en plus d’entreprises proposent à leurs cadres de… poser des puces sous-cutanées dans la main, qui leur donnent accès à leurs bureaux, aux photocopieuses, aux distributeurs de boissons…
Les êtres humains que nous sommes pourront-ils refuser d’être transformés en individus augmentés et perdre leur libre choix ? Décidément, je suis papier-maniaque et plutôt que la mémoire dans la peau, je préfère revendiquer le papier dans la peau…
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