15 décembre 2022

Temps de lecture : 2 min

« Notre défi RH : jongler entre l’ultra personnalisé et les actions au service du plus grand nombre », Géraldine Vial (KPMG)

Le 6 décembre, KPMG France a reçu le Trophée « Désir d’enfant / petite enfance » des mains de Marlène Schiappa, Secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative. Un prix décerné par l’Observatoire de la Qualité de Vie au Travail, qui récompense la mesure « semaine parentale de quatre jours », lancée le 1er octobre 2022 par KPMG France. Géraldine Vial, directrice Talents, Culture et Innovation RH depuis quatre ans au sein de KPMG France, nous dévoile la stratégie et les actions de ressources humaines du cabinet d’audit et de conseil engagé pour une meilleure qualité de vie au travail.
The Good : pouvez-vous nous en dire plus sur cette semaine parentale de quatre jours ?

Géraldine Vial : Depuis le 1er octobre 2022, nos collaborateurs nouvellement parents (naissance ou adoption) de KPMG France, ont la possibilité de demander un temps partiel à 80% payé à 100% (soit quatre jours sur cinq) pendant une durée maximale de six mois. Deux mois après son lancement, plus de 150 jeunes parents ont demandé à bénéficier de la semaine parentale de quatre jours et la testent déjà chaque semaine. La mesure, issue du Comité NextGen du cabinet -composé de 13 jeunes représentatifs des différents métiers de KPMG-, s’inscrit dans la continuité de notre nouvelle promesse employeur « L’Autre Contrat » et complète notre politique parentalité initiée il y a près de quinze ans. En effet, KPMG France a signé pour la première fois la Charte de la Parentalité en Entreprise en 2008 et est membre de l’Observatoire de la Parentalité depuis 2012. Plus récemment, notre cabinet a renouvelé son engagement aux côtés de l’Observatoire de l’équilibre des temps et de la parentalité en entreprise en signant en octobre 2021 l’Accord parentalité.

 

TG : la qualité de vie au travail fait partie d’une stratégie ESG globale forte portée par le cabinet ?

G.V. : KPMG France s’engage en effet à continuer de favoriser le bien-être de ses collaborateurs et collaboratrices, et à créer un environnement inclusif et favorable à leur bon équilibre, avec des mesures telle que la prise en charge à 100% du congé paternité. Cet engagement s’inscrit dans la continuité des cinq piliers de notre stratégie ESG : prospérité (envers nos clients), talents (concernant nos collaborateurs), planète (avec notamment notre objectif de neutralité carbone), engagement citoyen et gouvernance (éthique et intégrité). Chaque ambassadeur au sein de nos métiers et en régions a pour mission d’incarner notre raison d’être, définie en mai dernier : « Au cœur de l’économie, des territoires, de la société, nous œuvrons et innovons avec passion pour bâtir la confiance, allier performance et responsabilité, et faire grandir les talents ».

TG : comment faites-vous grandir vos talents chez KPMG ?

G.V. : Nous mettons beaucoup l’accent sur la formation. Nous avons par exemple lancé l’Impact Academy afin de prodiguer des formations ESG à nos collaborateurs. Ensuite, nous avons une forte politique d’inclusion et de diversité, toujours dans le but de favoriser le bien-être de nos collaborateurs, avec par exemple des ateliers et actions pour sensibiliser à l’égalité Femmes-Hommes, à la cause LGBT, ou encore au handicap. Et enfin, à travers notre programme « care », en favorisant l’accès au sport, en organisant des ateliers bien-être au bureau, etc.

 

TG : quelles sont vos principales difficultés, ainsi que vos axes d’amélioration ?

G.V. : Une des difficultés est de trouver le bon équilibre entre mesures personnalisées et mesures au service du plus grand nombre de collaborateurs, notre cabinet comprenant 10 000 salariés. Il faut également tenir compte des perceptions de nos collaborateurs, notamment en matière d’inclusion et de diversité, pour être au plus proche de leurs attentes. L’objectif est donc de faire vivre notre raison d’être en mettant en place d’autres initiatives à impact positif, comme la semaine parentale de 4 jours. Cela me rend en tout cas très fière qu’une telle mesure ait été adoptée chez KPMG France.

Allez plus loin avec Influencia

the good newsletter

LES FORMATIONS INFLUENCIA

les abonnements Influencia