17 septembre 2014

Temps de lecture : 1 min

Non, les libraires ne meurent pas… à l’étranger

Rentrer dans cette caverne d’Ali Baba qu’est une librairie, échanger sur Le livre qu’il faut avoir lu, feuilleter des dizaines et des dizaines d’ouvrages, hésiter, acheter… Trouver une bonne librairie c’est un peu comme mettre la main sur un trésor caché. Et pourtant…

Rentrer dans cette caverne d’Ali Baba qu’est une librairie, échanger sur Le livre qu’il faut avoir lu, feuilleter des dizaines et des dizaines d’ouvrages, hésiter, acheter… Trouver une bonne librairie c’est un peu comme mettre la main sur un trésor caché. Et pourtant…

Alors, quand l’Association des libraires américains annonce que le nombre de librairies indépendantes a augmenté de plus de 20% entre 2009 et 2014, ça remonte le moral. Est-ce le signe que ceux qui propagent notre culture avec tant de passion, vont retrouver à tout jamais une nouvelle jeunesse ? Que les lecteurs recherchent plus d’humain, de conseils ? Les librairies américaines en tout cas l’ont bien compris et se transforment de plus en plus en lieux de vie et de culture.

Mais quid de la France qui voit encore ses librairies tomber comme des mouches… A qui la faute ? A une économie digitale qui les étrangle ? A une surconsommation des médias qui leurs dament le pion ? A un manque flagrant d’idées et de vision des libraires, qui ancrés dans des habitudes professionnelles surannées n’arrivent peut-être pas à se réinventer ? Au final tous coupables et peu importe les responsables ! Car si des solutions ne sont pas trouvées et si l’humain ne reprend pas le dessus, notre pays en perdant un pan de son intelligence, deviendra « le pays des sans idées »…

Alors les libraires ne subissez pas et bougez-vous. Car oui on peut encore sauver les étagères et écrire le prochain chapitre…

  Isabelle Musnik

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