On sait combien il est difficile pour les victimes d’évoquer leurs expériences, de parler, parce que malgré tout, on a honte… Ces deux films , sont là pour dire et répéter que le NHS et ses centres de soutien (SARCS) sont accessibles et gratuits pour tous.
illustrer au plus juste ce que peuvent ressentir des victimes.
Les mouvements de caméra de la réalisatrice choisie par The Leith Agency, suivent les visages, et les expressions pour illustrer au plus juste ce que peuvent ressentir des victimes. Très jolis gros plans, mouvement de caméras à peine interrompus pour créer l’émotion et l’empathie nécessaire. Il aura fallu cinq minutes à la jeune femme pour accepter le projet. Cinq jours pour le produire. Décidé un mercredi, tourné le jeudi suivant. La production Greenroom qui était aux manettes a parfaitement assuré l’ensemble du casting, au repérage, en passant par la création, et le stylisme.
nous avons quasiment fait un travail documentaire
Normal direz-vous. « Ce que j’aime par dessus tout c’est de travailler avec des acteurs, de les emmener dans mon ressenti », explique-t-elle. Il faut dire que son amour de la mise en scène lui vient directement de son goût inconditionnel pour le théâtre, « et qu’en pub », poursuit la jeune femme, « vous explorez rarement les motivations profondes des personnages, avec les acteurs ». Ici c’était un peu l’inverse, nous avons quasiment fait un travail documentaire, et le sujet que nous avons eu à traiter, est devenu immédiatement une cause à défendre. Ce travail m’a fait prendre conscience de l’importance de communiquer sur ce sujet des violences et des agressions. J’espère qu’il pourra permettre à d’autres d’accéder à l’aide dont ils ont tant besoin.
En attendant, Lauren développe actuellement un mini-série de six épisodes sur les normes sociales britanniques…See you.