Ultra connexion oblige, le motion ou contenu animé, est partout : sur les tablettes, les téléphones mobiles, la Toile, les écrans animés des magasins, en 2 D, en 3 D via des clips musicaux, des pubs, des interviews, des films corporate… Il apporte un supplément de créativité et abolit les limites. Alors difficile pour une marque qui communique de ne pas l’utiliser. Et pourtant il est méconnu.
Le monde est mouvement, notre société est motion
De plus, en raison des images de plus en plus utilisées comme des mots et de la présence renforcée du story telling animé, Sonic Blue sort son premier cahier sur cette technique de média. Une revue très didactique en 3 chapitres. Le premier explique comment le motion invite d’abord à vivre et à ressentir les mérites d’une marque pour mieux les animer et les vanter.
Ainsi, alliant des vidéos, des animations, des effets spéciaux, des sons, de la typographie… le motion est un mélange de médias qui permet de réaliser des productions graphiques avec un nouveau langage. Mais construire le bon graphique identitaire animé n’est pas à la portée de tous et doit-être intégrer dès la conception d’une stratégie. Tout comme la technique choisie, car si la 3 D est la bonne solution pour telle problématique, ce n’est pas forcément la bonne réponse pour une autre qui s’appuiera sur le stop motion…
L’incarnation du « no limit » de la conception à la production
Et l’enjeu est de taille comme l’explique la 2ème partie de la revue, 5 cas décortiqués à l’appui (Honda, Total, Oméga, Guerlain, Clariat). Car, le motion dont l’objectif est de connecter les marques à leurs valeurs doit aussi stimuler leurs projets pour renforcer le capital affectif et susciter l’adhésion du public.
Alors à chaque marque, sa solution en fonction de son ADN. Mais aussi selon l’objectif et le message. Le motion est d’autant puissant qu’il est source de créativité avec des outils exempts de contraintes de production.
Et en effet, pour être ludique, éducatif, amplificateur ou partagé, le motion, souvent associé au mot design, ne lésine pas pour créer un univers à part, un espace tactile, sensitif en phase avec les marques et ses publics.
Une efficacité qui se retrouve dans le film « La petite robe noire » de Guerlain qui refait de cette maison fondée en 1828, une icône de modernité et de réalisme, ou celui de Clariant, qui renforce par des effets spéciaux une vision sensationnelle, bluffante mais plus humaine et émotionnelle de la R&D d’un groupe de chimie.
Les promesses du motion semblent sans limites et réservent aux marques des nouveautés. De bonnes raisons pour l’agence d’annoncer un 2ème cahier sur le sujet au printemps 2014. A suivre.
3 questions à Delphine Lamour, dircom de Sonic Blue
IN : « Move in motion », une revue rien que pour le motion, démesuré ?
Delphine Lamour : c’est le tout premier Cahier de Tendances dédié à l’univers des contenus animés, personne n’a jamais fait ça auparavant!
Et c’est absolument fondamental de mieux le faire connaitre. Car le motion donne vie aux choses et aux objets qui n’en ont pas, met les idées en mouvement, insuffle une nouvelle énergie aux marques, incarne un nouveau pop ultra positif, bouscule les normes de la réalité. Elle est un code ultra accessible, fait ressentir et vibrer de façon polysensorielle.
IN : le motion à la portée de la 1ère personne qui sait faire du montage sur son ordinateur ?
DL : non. Il faut être professionnel pour réussir à connecter les messages des marques à leurs valeurs. C’est un vrai métier de designer du mouvement! Le professionnel du motion peut proposer à son client la technique motion la plus adaptée à son message: car il est exempt des contraintes techniques!
IN : quels bénéfices pour la marque ?
DL : la marque revit, renaît!, Elle ne paraît plus statique ou figée. Elle est redynamisée, elle séduit, fédère et se reconnecte avec les gens. Elle émerveille aussi, ou devient pédagogue pour faire découvrir la richesse, la profondeur ou l’intensité de son univers.
C’est pourquoi elle doit vivre, être en mouvement, évoluer avec ses consommateurs. Grâce au motion elle peut exister davantage auprès du grand public, en créant de la valeur aux marques. Avec les contenus animés, les marques durent, se renouvellent et imprègnent les esprits! C’est le futur de la communication pour les marques qui veulent être connectées à leurs publics! On ne pourra plus faire sans…
Florence Berthier
Motion publié par INfluencia