Comment les animaux ou les insectes font-ils pour se déplacer, se nourrir ou se repérer ? Grâce à l’esprit maker d’une entreprise française, les plus jeunes vont pouvoir se glisser dans la peau d’un aigle et vivre l’expérience. Presque pour de vrai…
Stimuler la créativité et l’imaginaire des enfants, tel est le créneau de l’entreprise Koa Koa, qui propose depuis 2014 des kits d’activités créatifs et éducatifs destinés aux enfants entre 6 et 10 ans. Sa dernière création ? La construction de lunettes qui simulent la vision animale : « Au croisement des arts, de la science et des mécaniques, nous avons imaginé des lunettes qui, grâce à un jeu de miroirs et de lentilles, permettent d’expérimenter quatre visions différentes. Après avoir assemblé une vingtaine d’éléments et manipulé vis et boulons, les enfants vont pouvoir faire quatre montages pour découvrir la vision des insectes (vision kaleidoscopique), de l’aigle (vers le bas / en surplomb), de la raie (vers le dessus) et la plus déstabilisante… celle des poissons pour voir des deux côtés à la fois (vision latérale) », témoigne Kim Goldstein, fondatrice de Koa Koa. Son prix ? 35 euros l’unité ou 29 euros en souscrivant à un abonnement mensuel.
Relever la tête
Une manière ludique de comprendre le fonctionnement animal par le jeu : « Dans tous nos projets, l’aspect éducatif est primordial et on se pose toujours la question de rendre tangibles des notions abstraites. Quoi de mieux que l’expérience pour comprendre et apprendre ? », souligne Kim Goldstein. Un volet pédagogique est également prévu. Avec la brochure, les enfants vont pouvoir en savoir plus sur la vision, le fonctionnement de la vue, le rôle du cerveau, la place dans la chaîne alimentaire…
Un moyen également pour les enfants de relever la tête du smartphone ou de la tablette et de se poser des questions sur le monde qui les entoure, de cultiver leurs curiosité et d’apprendre à construire par eux-mêmes : « Si le numérique fait partie intégrante de nos vies, on souhaite rétablir un équilibre entre les temps de jeu connecté et déconnecté. Fabriquer, célébrer l’échec, encourager l’esprit d’invention, découvrir plutôt qu’apprendre… Tout cela fait partie de notre manifeste et on y attache une grande importance », conclut Kim Goldstein. Et la réalité virtuelle n’a qu’à bien se tenir…