Vous avez oublié votre ordinateur et votre téléphone portable n’a plus de batterie? Pas de panique votre voiture, si c’est une Mini, vous maintient sous perfusion internet. Désormais Google et les réseaux sociaux s’incrustent dans le tableau de bord. Est-ce bien sérieux?
Oui, est-ce bien sérieux de détourner à ce point l’attention du conducteur de la route ? Il n’y a qu’à regarder la vidéo de présentation de cette innovation, qui ne laissera pas certains indifférents, pour se demander s’il ne faudrait pas bientôt légiférer en la matière. Passé ce message digne de la prévention routière, place au concept.
L’intégralité des fonctions de «Mini Connected» est présentée par la marque comme le «must» de la navigation intégrée dans un tableau de bord de véhicule automobile. Le «conducto-internaute» a désormais accès à Facebook, Twitter, Google Search, un fil RSS et un module dédié aux Web radios.
Le système a été également pensé pour accueillir l’iPhone et lire ses fichiers multimédia (vidéos, podcasts), ce qui lui donne une véritable dimension interactive. Toujours grâce à l’iPhone et à une application, on peut aussi écouter des Web radios du monde entier. Un nouveau programme, intitulé Dynamic Music, permet d’adapter sa musique à sa façon de conduire en mélangeant les titres.
Inspiré des modèles Hybrid (Toyota Prius & Honda Insight), Mini Connected propose également l’accès à une foule de données sur la manière de conduire de l’utilisateur. Il offre une meilleure gestion de ses accélérations et d’adaptation de son style de conduite par rapport à son environnement.
Mini n’est certes pas le premier à se lancer dans la connexion à bord d’un véhicule. Ford, BMW et Audi ont déjà mis en place des systèmes intégrés aux voitures permettant d’être en lien direct avec Internet. Mais la marque détenue par BMW pousse l’innovation un peu plus loin avec une place prépondérante pour les réseaux sociaux, qui représentent dans Mini Connected le lien principal entre les conducteurs et l’interface.
La présence du Net au sein d’une voiture est inévitable dans la décennie à venir. Mais la question est de savoir quelle place Internet et ses composantes prendront dans l’habitacle. La technologie va devoir réfléchir aux risques engendrés par sa présence à bord. Comment faire en sorte que les marques s’engouffrent dans un marché porteur sans risquer la vie du conducteur ou des piétons qui vont le croiser en train de «twitter» ou de souscrire une offre promotionnelle? Réponse dans les prochaines années…
Gaël Clouzard
Rubrique réalisée en partenariat avec ETO