9 juillet 2023

Temps de lecture : 2 min

MentalTech dévoile une charte d’engagements déontologiques et éthiques en e-santé mentale.

A l’occasion de son premier anniversaire, le collectif MentalTech dévoile une charte d’engagements déontologiques et éthiques en e-santé mentale, rédigée avec six professionnels du monde de la santé, du droit, et du numérique, son intention, rassembler et engager autour des usages de la technologie en santé mentale. Cette dernière crée l'an dernier compte d'ores et déjà plus de 130 signataires, dont Harmonie Mutuelle et Malakoff Humanis.

Le collectif MentalTech s’est donné pour mission de rassembler les organismes privés et publics autour de l’émergence de solutions numériques éthiques et souveraines en santé mentale. Ils sont aujourd’hui 27 membres et partenaires – entreprises innovantes, professionnels de santé, mutuelles, cabinets de conseil etc – à se mobiliser pour répondre au plus juste à l’urgence sociale et économique que représente la santé mentale en France.

Après avoir réalisé une vaste étude économique du secteur ainsi qu’une cartographie exhaustive des acteurs innovants sur le sujet, avec l’Institut Sapiens, et après avoir établi un cahier de tendances dévoilé en fin d’année dernière, le collectif MentalTech souhaite proposer la toute première charte d’engagements déontologiques et éthiques en e-santé mentale.

Publiée il y a quelques jours ici, cette dernière rassemble d’ores et déjà plus de 130 signatures, dont celles de Harmonie Mutuelle et de Malakoff Humanis. Avec elle, le collectif MentalTech et ses soutiens entendent peser davantage sur les réglementations inhérentes à l’innovation dans le champ bien spécifique de la santé mentale. L’enjeu est enfin également d’inciter l’ensemble des parties prenantes à adopter les pratiques les plus responsables qui soient dans la conception puis le déploiement de ces solutions.

LES PILIERS DE LA CHARTE l

Les membres du collectif MentalTech se sont ici associés au Professeur et pédopsychiatre Bruno Falissard, à la psychologue et entrepreneure Marie Lourenço, au co-fondateur d’Ethik-IA David Gruson, au directeur du Pôle Prévention et Promotion de la santé mentale chez Fondation ARHM (Action Recherche Handicap et Santé Mentale) Arnaud Goulliard, à l’avocate Maître Aurélie Klein, ainsi qu’au Psychiatre Geoffrey Post, afin de définir les 3 piliers autour desquels structurer l’engagement des signataires et impulser leur mise en action :

  1. Construire la « NUMERICO VIGILANCE » des outils numériques en santé mentale, à l’instar de la pharmacovigilance.
  2. Réguler l’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (IA) pour protéger des risques psychologiques.
  3. Garantir la conception et le déploiement ETHIQUES des solutions de e-santé mentale.

Le rôle de la charte

« 130 personnes physiques et morales se sont déjà engagées autour de ces trois items, notamment à l’aune de décrets d’application et autres évolutions réglementaires structurantes dans les secteurs du numérique ou plus spécifiquement de l’intelligence artificielle. Et pour cause ! Le contexte l’exige à trois égards : l’augmentation des troubles, l’affaiblissement de l’offre médicale, et la course effrénée, et parfois déresponsabilisée, à l’innovation technologique. L’écosystème tout entier a intérêt à se structurer et se mobiliser pour convenir des garde-fous essentiels à sa mission d’une part, mais également pour se tenir à la hauteur de tous les formidables enjeux qu’il révèle ! » explique David Labrosse, CEO de Tricky et actuel Président de l’association MentalTech.

 

 

 

En résumé

Les trois grands chantiers de MentalTech

Construire la « NUMERICO VIGILANCE » des outils numériques en santé mentale, à l’instar de la pharmacovigilance.

Réguler l’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (IA) pour protéger des risques psychologiques.

Garantir la conception et le déploiement ETHIQUES des solutions de e-santé mentale.

 

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