25 avril 2019

Temps de lecture : 1 min

Même pas peur ? Hélas, si….

Le constat est sans appel, que l’on soit en Allemagne, en Espagne, en France, aux Pays-Bas, au Mexique ou au Royaume-Uni, la consultation de l’actualité - presse, radio, télé et bien sûr Internet - a vraiment de quoi nous plomber le moral… L’enquête internationale réalisée le mois dernier par le réseau WIN PR Group confirme que les médias s’en donnent à cœur joie pour privilégier les mauvaises nouvelles.

Le constat est sans appel, que l’on soit en Allemagne, en Espagne, en France, aux Pays-Bas, au Mexique ou au Royaume-Uni, la consultation de l’actualité – presse, radio, télé et bien sûr Internet – a vraiment de quoi nous plomber le moral… L’enquête internationale réalisée le mois dernier par le réseau WIN PR Group confirme que les médias s’en donnent à cœur joie pour privilégier les mauvaises nouvelles.

Et les seules coupables ne sont pas les chaînes d’info télé qui se gargarisent pourtant pour nous montrer en boucle les pires turpitudes (C’est la radio qui est partout la plus pessimiste avec seulement 17% d’annonces positives en France). Mais plutôt notre société qui aime se faire peur. Les séries dystopiques fleurissent avec succès, la toute nouvelle étude réalisée par JWT s’intitule : « l’économie de l’anxiété » qui affecte l’Europe, les Usa et la Chine. Les Français sont encore plus pessimistes que le peuple palestinien. 80% pensent que leurs enfants vivront matériellement moins bien qu’eux. C’est le pire chiffre de tous les pays européens.

Lors de sa première conférence en France, pendant le Printemps de l’Optimisme en février dernier, Martin Seligman, le fondateur de la psychologie positive expliquait qu’on devait « s’interroger sur le futur d’une civilisation » dont le pessimisme est si profondément ancré. Il serait temps que les médias comprennent enfin qu’ils ont un rôle important à jouer en montrant que les trains qui arrivent à l’heure peuvent aussi intéresser les Français.

« En annonçant de bonnes nouvelles, on se rend aimable. En en annonçant de mauvaises, on se rend important: choisissez », disait Henry de Montherlant. La balle est dans notre camp, il en est encore temps.

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