64% des femmes déclarent ne pas en connaître les symptômes. Et c’est compréhensible, il n’en existe pas moins de 50 ! Et 45% d’entre elles redoutent même que ces symptômes ne prennent jamais fin. Pourtant, si une grande majorité de femmes seront symptomatiques, cet état est bel et bien transitoire (7 ans de symptômes en moyenne).
La fondatrice d’Omena, Mathilde Neme le constate à chacun de ses échanges avec les femmes : « mal informées sur tous ces symptômes, quand ils surviennent souvent les femmes ne les associent pas à la ménopause et pensent être malades. Elles se tournent alors vers différents types de médecins pour trouver des réponses à leurs maux. L’une d’entre elle nous a par exemple raconté qu’elle pensait être en burn-out professionnel, alors qu’en réalité elle vivait une forte fragilité émotionnelle liée à son entrée en péri-ménopause”.
Un sentiment de solitude qui s’explique aussi par un manque d’interlocuteurs spécialisés vers qui se tourner pour aborder le sujet, partagé par 62% des femmes. Marie-Pierre Benitah, fondatrice de l’agence Marystone, s’en offusque : « Les femmes se sentent « Lost in Ménopause ». Il existe des spécialistes dans tous les domaines de la médecine, à quand enfin des « ménopologues » ?! ».
Or plus on en sait moins on souffre
C’est de l’envie d’accompagner les femmes dans cette période inconnue, et pour certaines douloureuse, qu’est née l’application Omena il y a 2 ans.
Les fondatrices d’Omena, trois jeunes femmes diplômées d’HEC, en sont intimement persuadées : mettre des mots sur les maux, c’est le premier pas vers une ménopause sereine.
Mathilde le sait « Si ces dernières années, la parole s’est libérée, un travail d’information titanesque reste à faire ».
Sur l’application, les femmes ont accès à un contenu fiable et certifié par le GEMVI (Groupe d’Étude sur la Ménopause et le Vieillissement hormonal), des praticiens spécialisés ou encore une communauté de femmes. Ces outils et services à disposition des femmes sont comme un phare dans la nuit.
Et le retour d’expérience des 200 000 premières utilisatrices le confirme. L’accès à ce savoir et les échanges avec leurs pairs les soulagent. Elles se sentent moins seules, mieux comprises et plus sereines.
Une campagne qui dédramatise et informe
84% des françaises s’accordent à dire qu’il faut dédramatiser le sujet de la ménopause. Une conviction, bien sûr, partagée par Omena.
C’est pour cela que la start-up lance la 1ère campagne française sur la ménopause, pensée au côté de son agence Marystone.
La marque a choisi de parler avec humour des symptômes les plus courants de la ménopause (bouffées de chaleur, sautes d’humeur, douleurs articulaires, troubles du sommeil, perte de mémoire…) pour mieux les dédramatiser et les réinscrire naturellement dans la vie normale des femmes. Et rappeler aux femmes que la ménopause « c’est normal, c’est hormonal ».
Cette 1ère prise de parole marque le début d’une longue série d’actions et d’activations créatives. La start-up entend faire parler du sujet sans provocation ni fausse pudeur mais avec un réalisme optimiste.