Moins douloureux, l’est effectivement le présent, qu’il y a deux ans lorsque l’on apprenait à se confiner, à se masquer, à s’ennuyer, à être loin des nôtres, dans le monde entier, impuissants… Mais les faits sont là, entre-temps, il y a la guerre en Ukraine, la planète en torche, la mutation technologique qui apporte tout en même temps, le chaos et l’espoir, mais surtout, cette sourde impression que nous sommes pris à notre propre piège. Celui de notre finitude, du malheur qui rode chaque fois plus près, et de notre impuissance à interpeler le déni, sauf à nous boucher les oreilles, et à fermer les yeux… Au mieux, nous bénéficions de quelques moments de bonheur volés, intimes, fantomatiques, au pire, nous nous sentons anxieux, certains que l’avenir est une chimère, et que c’est, pensent certains, le trop plein d’informations, son traitement ininterrompu qui est la (seule) cause de cet état étrange, intranquille qui est le notre. Il y en a même qui lorsqu’ils annoncent la météo comme aujourd’hui sur France Inter, évoquent des températures de cette fin de semaine (35, 40°), et se réjouissent malgré eux, des orages qui vont mettre fin à cette fièvre désormais chronique…. Cette drôle d’ambiance est si vraie, si palpable que le fournisseur de solutions IT spécialisé dans le cloud, Oracle s’est fendu d’une étude internationale atypique, -moins anglée IT ou RH- cette fois-qui met en lumière l’impact de la pandémie sur notre rapport au BONHEUR, et le rôle et ou l’impact des marques auprès des consommateurs, puisqu’il faut bien l’admettre beaucoup d’enseignes ont perdu le mode d’emploi relationnel client pendant cette pandémie, au point de ne plus savoir comment adresser son acheteur, consommateur, citoyen.
25 % ne savent pas, ou ont oublié, depuis la pandémie ce que signifiait d’être réellement « heureux ».
Atypique… ou terriblement cynique ?
Et bien dites-vous, déjà que 45 % des personnes interrogées disent ne pas avoir ressenti le vrai bonheur depuis plus de deux ans et 25 % ne savent pas, ou ont oublié, ce que signifiait d’être réellement le terme « heureux ». 88 % des personnes « rechercheraient » de nouvelles expériences qui les fasse sourire et rire. Plus de la moitié des répondants aimeraient que l’argent puisse « acheter le bonheur » et 78 % seraient prêts à payer des offres premium pour ressentir du vrai bonheur. Enfin, 89 % auraient vainement cherché à trouver le bonheur dans les achats en ligne pendant la pandémie… On s’en souvient.
78% des consommateurs estiment que les marques peuvent aller plus loin pour leur offrir du bonheur
Ces pourcentages de malheur, sont habilement amenés, puisque la suite de l’étude montre que 78% des consommateurs estiment que les marques peuvent aller plus loin pour leur offrir du bonheur, 91% des personnes préfèrent les marques drôles et 72% choisiraient une marque plutôt qu’une autre, en fonction de l’humour qui se dégage de ses communications… 90% ont déclaré qu’il y a plus de chances qu’ils se souviennent d’une publicité au ton humoristique. Ce pourcentage augmente au sein de la génération Z (94%) et chez les millenials (94%).
Ce pourcentage augmente au sein de la génération Z (94%) et chez les millenials (94%).
Les chefs d’entreprise ont peur du badbuzz
Pas de chance, 95% des dirigeants d’entreprise ne souhaitent pas utiliser l’humour dans les interactions avec leurs clients, de peur de générer le badbuzz… et avouent que 20% de leurs publicités offline seulement (télévision, panneaux d’affichage) et 18% de leurs publicités en ligne utilisent l’humour de façon active. Pour aller plus loin, dans cette quête relationnel quasi existentielle pour certaines enseignes, l’étude poursuit en expliquant que 78% des personnes interrogées sont plus susceptibles d’acheter directement à un commercial possédant le sens de l’humour. En face, seuls 16% des dirigeants d’entreprise disent utiliser l’humour pour vendre. 69% des gens ouvriraient un e-mail si son objet était drôle. Or, les chefs d’entreprise n’utilisent pas l’humour pour leurs campagnes marketing par e-mail.
69% des gens ouvriraient un e-mail si son objet était drôle. Or, les chefs d’entreprise n’utilisent pas l’humour pour leurs campagnes marketing par e-mail.
Du coup, le manque a été tel pendant cette pandémie, que 68% préféreraient interagir avec un chatbot drôle. Mais que veut nous dire Oracle exactement ? et bien que 85% des dirigeants d’entreprise ne disposent pas de process de digitalisation suffisants pour se reconnecter à leurs clients. Que bien trop d’entreprises ne sont pas encore assez équipées en matière de données, pour être au plus près du désir de leurs clients, le fameux BtoM. Qu’ils seraient sans doute plus à l’aise avec l’idée d’utiliser l’humour s’ils disposaient d’une meilleure visibilité client (55%) et s’ils avaient accès à des technologies avancées telles que l’intelligence artificielle (32%)pour se lancer dans une analyse plus approfondie. Alors, professionnels de la pub, de la com, marques, vous la tenez votre réponse ! Donnez-nous des jeux et de l’humour, prenez-soin de nous, analysez-nous. Nous voulons rire, être heureux et comme c’est Oracle qui détient bien des solutions, et a la main depuis 40 ans sur nos données, qui vous le dit, faites-nous rire, vous obtiendrez (peut-être) tout ce que vous voulez de nous !